8 novembre 2010

Et le prix Renaudot 2011 est decerné à...

FABRICE HUMBERT !!!
L'origine de la violence !!



Mon dieu que je suis contente, heureuse, joie, tout ça !!!
Rappellez vous, je parlais de ce meeeeeeeeeeeeeeerveilleux roman il y a pile 3 mois,

Je suis vraiment super heureuse pour cet auteur, c'est amplement mérité pour ce roman, pour cette histoire

25 000 bravos !

8 août 2010

La reveuse d'Ostende (Eric-Emmanuel Schmitt)


Résumé :
Pour guérir d'une rupture sentimentale, un homme se réfugie à Ostende.
Sa logeuse, une vieille dame solitaire et mystérieuse, Emma Van A, se confie peu à peu à lui et, un soir, finit par lui avouer son grand secret : une étrange et incroyable passion amoureuse. Fiction ou réalité ? Cinq histoires - " La rêveuse d'Ostende ", " Crime parfait ", " La guérison ", " Les mauvaises lectures ", " La femme au bouquet " - où Eric-Emmanuel Schmitt montre le pouvoir de l'imagination dans nos existences.

Mon avis :
La rêveuse d'Ostende.
Quelle histoire ! Quelle merveilleuse histoire !!
J'ai été hyper attendrie par Emma. Quelle petite vieille géniale !
On devrait tous avoir une mémé comme elle.
J'ai aussi eu une tendresse particulière pour Emma et le narrateur. Leurs rapports, le comportement de l'un avec l'autre.
Et puis, l'histoire d'Emma, sa vie, quelle merveilleux conte.
Dès le début de son récit, on se demande si tout cela est bien vrai, ou si elle déraille pas un peu.
Où est le vrai, le faux ?
Ho est la fin ! ♥

Un crime parfait.
Cette histoire est terrible.
Une femme amoureuse, qui finit par douter, que serait-elle prête à croire ?
Tout.
Gabrielle s'est embarquée dans une histoire pas possible, simplement en écoutant l'avis d'une amie qu'on sent assez blasée.
J'ai eu une peine immense pour Gabrielle.
Et si ? Et si elle avait su plus tôt ?
Et je ne parle même pas de la fin.

Foutaises ! Faut t'extérioriser, cocotte, sinon tu vas faire un cancer. Les femmes qui se taisent font des cancers. Moi, je n'aurai pas de cancer parce que je gueule et je râle toute la journée. Tant pis si j'emmerde : je préfère que ce soient les autres qui souffrent plutôt que moi.

La guérison.
Pauvre conne tiens !
Qu'elle est con la Stephanie !
Bien fait tiens, na !
Bon, blague à part, je trouve tout ça simplement dommage.
Enfin, la relation Stephanie/malade est très belle évidemment.
Mais en s'investissant à fond dans une histoire sans avenir, elle passe à coté d'une autre qui aurait toutes les chances de marcher.
Et puis à la fin ? Mais il se passe quoi après rho !!!
Comme la précédente, cette histoire est triste et dommage.
Et on veut la suite, merde !

Une fille de rêve, ce n'est pas celle que la fille rêve d'être, mais celle que le garçon voit.

Les mauvaises lectures.
J'ai adoré cette espèce d'amour entre les cousins.
Du début à la fin on est à fond, complètement dans l'intrigue.
On ne sait rien, alors on suite Maurice et son super instinct.
Il a FORCEMENT raison.
Jusqu'à la fin.
On est totalement surpris, triste aussi un peu.
Et puis, finalement, on crie un "mais non pauvre débile profond !!!"
Là aussi, s'il avait su ? Si sa cousine lui avait parlé plus tôt ?
Mais c'est ballot pour Maurice, HA HA !

La femme au bouquet.
Cette femme m'a immédiatement fait penser à quelqu'un d'autre : Mamie trompe-la-mort, dans Donnie Darko.
Pas de bouquet, pas de quai, mais la même attente, quotidienne, durant une vie entière.
Très touchante comme histoire, très mignonne.
La fin est totalement prévisible mais soit, ça reste une très belle histoire.


Schmitt. Ça faisait longtemps.
En conclusion, je dirais que le livre est fidèle aux attente que nous offre son résumé : L'Imagination.
Tout ce qu'on peu vivre ou rater en s'imaginant un chemin plutôt qu'un autre, en ne voyant pas tous les détails, et qui change la vie.
Schmitt, fidèle à lui même. J'aime !

6 août 2010

L'origine de la violence (Fabrice Humbert)


Résumé :
Lors d'un voyage scolaire en Allemagne. un jeune professeur découvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d'un détenu dont la ressemblance avec son propre père le stupéfie et ne cesse de l'obséder. Ce prisonnier, David Wagner, est en fait son véritable grand-père. Peu à peu se met en place l'autre famille, la branche cachée, celle dont personne chez les Fabre n'évoque l'existence... Au cours de sa quête, le jeune homme comprend qu'en remontant à l'origine de la violence, c'est sa propre violence qu'on finit par rencontrer...

Mon avis :
Non dits. Secrets de famille(s)
Ce bouquin a toute sa place au rayon "pédo-psychologie".
Ce que les parents ne disent pas, les enfants le ressentent.
Les parents veulent protéger leurs enfants. Ils inventent alors le Secret.
Mais tout se sait un jour ou l'autre (trop tard souvent, et c'est bien dommage).
Tout notre comportement, notre caractère, notre vie, trouve son explication dans le passé et le tabou familial.

Ce livre est très dur. Il parle de la guerre, du nazisme, de la pire horreur de notre Histoire.
Avec des détails, des histoires, des destins.
Effrayant.
Mais ce livre est beau. Beau par l'horreur.
Une histoire d'amour secrète, clandestine, interdite, belle, intense.
Des rapports défaits qui se refont grâce au passé, aux révélations.
Toute la vie et la défaillance d'un homme ne dépendent que de cette histoire d'amour tue.

Vraiment, ce livre m'a pas mal déroutée, mais l'histoire est tellement belle...



Les ambitieux qui montent vite et sans scrupules sont comme les singes qui montent aux arbres. La seule partie qu'on voit, c'est leur cul et on a tot fait de s'en moquer.

La peur ne vous abandonnera jamais, pas plus que la violence. Vous demeurerez toujours l'enfant terrifié (et donc l'adulte blessé, agressé, violent). Vous aurez beau ensevelir la peur, l'entourer d'un corps de marbre et d'acier, elle ne vous quittera pas. Le mal est sans remède.

[...]Et le silence est plus lourd à porter que la révélation.

4 août 2010

Les tribulations d'une jeune divorcée (Agnès Abécassis)


Résumé :
Empotée, complexée, un seul homme au compteur et incapable de tuer un cafard sans vomir son petit déjeuner: depuis son divorce, le quotidien de Déborah n'est pas facile-facile. Car en retrouvant sa liberté, cette femme au foyer soumise et assistée a découvert une vie de chef de famille, de femme active et d'objet sexuel qu'elle avait ignorée jusqu'ici. Dès lors les péripéties vont s'enchaîner Déborah devra apprendre à se déshabiller devant un autre homme que son mari, résister à un patron harceleur, tout en s'occupant de ses deux enfants sans faillir. Mais comment reconstruire une vie de famille quand les hommes que l'on rencontre sont plus pitoyables les uns que les autres?
Entre crises de rire avec les copines et crises de boulimie larmoyantes, Déborah va devoir faire l'apprentissage de sa nouvelle indépendance...

Mon avis :
J'ai adoré !
Je me suis régalée !
Je suis définitivement fan, j'aime sa façon d'écrire, son humour.
Deborah, c'est la Femme, toutes les femmes.
Qu'on soit célibataire, mariée, divorcée, nulli ou multipare, on se reconnaît forcement en elle (moi aussi j'ai une peur pas possible des cafards, entre autres)
J'ai beaucoup aimé sa façon de gérer toutes ses histoires, ses rencontres et ses déceptions

Ce que j'aime aussi avec A.Abécassis, c'est qu'elle parle souvent d'allaitement.
Enfin pour l'instant, dans chaque bouquin, à un moment où un autre elle pose le mot allaitement.
Rien à voir avec le livre, mais la personne, quoi.
Chuis sure qu'on pourrait être copines tiens !

2 août 2010

La lamentation du prépuce (Shalom Auslander)


Résumé :
Jeune époux et futur papa, Shalom pourrait être le plus heureux des hommes. Mais l'enfance peut commettre bien des ravages... Élevé dans la plus stricte orthodoxie juive, il en a gardé une vision très personnelle du " Tout-Puissant " et une paranoïa aiguë. Trente-cinq ans que cela dure. Trente-cinq ans d'une relation complexe, faite d'incompréhension et de pure terreur. Alors, à l'adolescence, Shalom s'est rebellé : gavage de hot dogs, lectures pornos... Et il a attendu, tremblant, le châtiment divin. Mais rien... Aujourd'hui, la grossesse de sa femme le laisse désemparé. Partagé entre son désir d'émancipation et sa peur maladive de Dieu, le voilà confronté à l'agonisante question : quel sort doit-il réserver au prépuce de son enfant ?

Mon avis :
Je suis athée. Je déteste la religion.
Surtout les extrémistes, vous savez, ces croyants qui vous bourrent le mou jusqu'à plus soif, pour vous convertir absolument (sinon tu brûleras en enfer !)
Alors autant vous dire que ce livre a été un régal pour moi.
Je me suis marrée du début jusqu'à la fin.
Un récit plein d'humour, de détachement "anti Dieu", de bon sens.
Quand j'ai ouvert le livre et lu le "Deutéronome", j'ai su que je ne regretterai pas la lecture.

Le passage de l'échographie, quand il apprend que ce bébé est un garçon, sûrement le meilleur moment de tout le livre.
Toute la conspiration de Dieu, juste pour l'emmerder !
Si je veux une fille, il me donnera un garçon, mais si je demande un garçon en pensant avoir une fille, il me donnera quand même un garçon.
Absolument grandiose !

Bref, foncez !

Une république de prépuces, faite par les prépuces et pour les prépuces.

Je ne chie pas sur le béton, proclamait-il. Désolé, c'est un principe.

30 juillet 2010

[LC] Le prochain truc sur ma liste (Jill Smolinski)


Résumé :
Après un accident de voiture où une recette de soupe mexicaine Weight Watchers a joué un rôle fatal, June Parker hérite d'une curieuse liste dressée par la victime, Marissa : " Vingt choses à faire avant mon vingt-cinquième anniversaire. " June est perplexe. Doit-elle la rendre à la famille ? la détruire ? A moins qu'elle ne tente de réaliser les souhaits de Nicolas et ses deux amies, Laura et Helen, sont elles aussi à un tournant de leur vie. Entre celle qui va se marier, celle qui refuse de s engager et celle qui se remet seulement de son premier mariage, elles affrontent à trois une zone de hautes turbulences, que Chloé va encore compliquer. Quatre femmes, quatre destins qui s'entrecroisent. Lesquelles marcheront vers l'autel ?

Mon avis :
Quel livre !!
Vraiment, quel gros LOL !
J'ai réellement passé un excellent moment, du début à la fin.
June est une femme géniale, vraie, sincère.
Son envie de réaliser coute que coute les souhaits de Marissa, comme pour se faire pardonner l'accident, j'ai trouvé ça tellement touchant, tellement Bien.

J'ai été super emballée par son histoire avec Troy. Très déçue que ça n'aboutisse pas. Qu'est ce que j'ai eu envie de gueuler tiens !
Mais leur jeu du chat et la souris, rho, vraiment très très mignon.
Consolons nous avec le flirt au feu rouge !

Ho, et le massage, à Vegas !!
Quand elle s'imagine que le masseur frotte son front à grand coup de pénis !!
J'en ai pleuré des litres de larmes...

Je pense pouvoir dire que Martucci est mon personnage préféré.
Un mec insupportable, de ceux qu'on adore détester, qu'on a envie de frapper fort fort.
Le genre de personnage qui finalement ne joue qu'un rôle, qu'on redécouvre au fur et à mesure. On s'y attache.
Quand il raconte à June ce qui s'est passé pendant la nuit quand elle était raide bourrée. Absolument fantastique !

Vraiment, j'ai adoré ce livre.
Je me suis régalée à chaque page.
Et pour ça, je ne regrette pas l'aventure des Lectures Communes.
J'avais pensé à ce livre il y a un moment, pour le lire "un jour", et pas sure que je l'aurais fait de moi même.

[LC] World Trade Center, 47eme etage (Bruno Dellinger)


Résumé :
Bruno Dellinger est un Français rescapé des attentats qui ont détruit le World Trade Center. Maintes fois interviewé par la presse française, il rassemble aujourd'hui, un an après les événements, les souvenirs précis de cette tragédie. Récit poignant, émouvant plus qu'émotif, Bruno Dellinger, chef d'une petite entreprise de consulting et de développement artistique, revit cette journée du 11 septembre et toute l'année qui a suivi. Il raconte avec des mots simples et percutants la ruche du World Trade Center au travail, "la Babylone humaine", point névralgique de l'économie mondiale. Il est 8 heures du matin. Deux heures plus tard, tout cela ne sera plus que cendres et poussières, vision apocalyptique, enfer. Après ce choc traumatique, il faut tenter de retrouver un équilibre et une harmonie. La solidarité des gens de New York a aidé Bruno à réapprendre à vivre.
Ce récit vaut comme document de première main sur les événements. Il vaut aussi pour la vision que ce Français immigré aux États-Unis nous donne de son pays d'adoption. L'auteur revient assez longuement sur l'esprit de déni que peuvent ressentir les Américains lorsqu'ils sont jugés par certains Européens. Il veut nous convaincre que les valeurs américaines sont les seules qui sachent concilier humanisme et modernité. Lui, en tout cas, en est persuadé.

Mon avis :
Bruno Dellinger nous raconte ici le bouleversement, la vie "post-11 septembre"
Il ne s'attarde pas trop sur le jour même, on ne sait pas trop comment ça se passe, comment tout le monde gère, angoisse.
Il raconte, bien sur, mais pas assez en profondeur selon moi.
Il s'attarde plutôt sur l'après, sur comment se reconstruire une vie après ça.
Le travail, l'argent, la famille, les amis, tout est perdu et tout est à recommencer...

Les américains ont la haine pour ces terroristes, mais ils restent pacifistes, ils ne veulent pas la guerre, ils ne veulent pas rentrer dans ce genre de violence, ils veulent juste se reconstruire.

Récit très poignant, très intéressant.


Mes enfants ? Maintenant c'est une évidence. Je veux avoir des enfants. J'aurais pu me dire "Dans un monde pareil, pourquoi avoir des enfants ?". C'est l'inverse qui s'est produit : "Dans un monde pareil, il faut des enfants". Renouveler l'innocence du monde, passer à mes enfants la torche de ce que je crois être la civilisation, leur offrir les armes et les chances du bonheur. Ce monde a besoin de bonheur !

Je suis heureux d'être allaité aux mamelles de Rome et d'Athènes.

28 juillet 2010

Dans la peau d'un noir (J.H. Griffin)



Résumé :
Comment un écrivain américain s'est transformé en Noir avec l'aide d'un médecin, pour mener pendant six semaines la vie authentique des hommes de couleur.
Maintenant le témoignage est là, tangible, solide, prêt à prendre place dans les rayons de toute bibliothèque qui se respecte

Mon avis :
Holala...
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Griffin n'a pas manqué de courage.
C'est à la fin des années 50 que s'est déroulée cette histoire. Le summum de la haine.
Les noirs au fond du bus, les cafés et toilettes pour noirs, et tant d'autres.
C'est simplement incroyable toute cette haine qu'ont les blancs...
J'ai été tout bonnement effarée par certains passages, notamment quand un "gentil" blanc (premier abord) expliquait à Griffin comment les Blancs traitent les femmes Noires...
Le lynchage des noirs, la toute puissance blanche qui empêche les noirs d'avoir une vie somme toute basique, les forçant ainsi à vivre à 6 dans un 2 pièces en pleine foret.
Griffin aborde également le racisme entre les noirs. Les Clairs contre les Foncés...
Mais comment l'Homme peut il être aussi haineux ?

J'ai adoré ce livre. Vrai et terrible, mais qui amène la réflexion...

26 juillet 2010

La secte des égoïstes (Eric-Emmanuel Schmitt)


Résumé :
A la Bibliothèque nationale, un chercheur découvre la trace d'un inconnu, Gaspard Languenhaert, homme du XVIIIe siècle, qui soutint la philosophie " égoïste ". Selon lui, le monde extérieur n'a aucune réalité et la vie n'est qu'un songe. Intrigué, le chercheur part à la découverte d'éventuels documents. Mystérieusement, toutes les pistes tournent court. Conspiration ? Malédiction ? La logique devient folle, cette enquête l'emmène au fond de lui-même, emportant le lecteur avec lui dans des vertiges hallucinants.

Mon avis :
Ça me déchire le cœur d'avouer ça, mais ce roman m'a ennuyée.
Attention, j'ai pas dit qu'il était nul ni que je m'étais royalement emmerdée de la 1ere à la dernière page !!
L'histoire est fantastique !! Moi j'ai eu envie de googliser Languenhaert, c'est dire !
Le thème est génial : un mec, un peu foufou, très mégalo, se prend pour Dieu, créateur de la Terre et de tout.
Moi c'est plutôt les recherches du narrateur qui m'ont ennuyée.
Mais la vie de ce "philosophe-Dieu-égoïste" est vraiment géniale.
En lisant la folie de cet homme, je me suis quand même bien marrée.
Et la fin !!! La fin mérite qu'on s'ennuie pendant le reste de l'histoire, vraiment.
La folie des hommes...
Qui était donc ce satané petit vieux ?
Qui était réellement Gaspard Languenhaert ?
Et si Dieu, c'etait moi ? Si le chant des cigales à ma fenêtre ne venait que de moi ?
On ferme le livre l'esprit rempli de questions sans réponses

Enfin, on parle là d'Eric-Emmanuel Schmitt, mon nouvel amour.
Alors je dirais que j'ai été déçue sans l'avoir été.
Disons que comparé à Lorsque j'étais une œuvre d'art, oui, c'etait moins bien.
Mais pas nul.

24 juillet 2010

Comment je suis devenu stupide (Martin Page)


Résumé :
Antoine a beau être diplômé d'araméen, de biologie et de cinéma, il n'en est pas plus heureux. Et, selon lui, ce sont précisément son intelligence et sa lucidité qui lui gâchent l'existence. Aussi décide-t-il d'arrêter de penser. Il envisage d'abord de devenir alcoolique, mais, dès le premier verre, il sombre dans un coma éthylique. Il s'intéresse ensuite au suicide, mais la mort ne l'attire décidément pas.
Reste l'acte ultime : la crétinisation

Mon avis :
Du gros LOLage ce bouquin !!
Martin Page aborde un sujet sérieux (le monde est con, notre superficialité, notre désintérêt total pour des choses moins légères, etc), avec énormément d'humour, et ça aide un peu à la réflexion, la remise en question.
Quand on veut changer, on prend toujours le risque de faire des dégâts autour de soi, et pauvre Antoine quoi :(
Mais heureusement, la fin est une des plus belles fins que j'ai eu l'occasion de lire
Et le passage avec le fantôme de Dany Brillant, un vrai gros fou rire
Ce livre n'est peut être pas LE gros chef d'œuvre de notre siècle, mais il reste quand même un livre à lire, pour réfléchir tout en se détendant

Un petit extrait qui m'a fait hurler de rire (et que j'ai eu bien du mal à écrire après) :
Une question, gamin : quand tu vas acheter du pain, tu cites du Shakespeare à la boulangère ? "Acheter des croissants au beurre, ou des pains au chocolat, là est la question"

22 juillet 2010

L'héritage (John Grisham)


Résumé :
Ray et son frère cadet Forrest ont quitté très jeunes le Mississippi pour fuir un père acariâtre et despotique. Ce dernier a été régulièrement élu juge du comté pendant plus de trente ans. Intègre, il a toujours su refuser les pressions d’où qu’elles viennent, mais ses relations avec ses fils n’ont jamais été chaleureuses. Aussi, Ray n’est guère surpris de recevoir une lettre de son géniteur qui le convoque quasi militairement à venir procéder à l’inventaire de sa succession. Mais lorsqu’il se présente à son père, celui-ci est mort dans son fauteuil. Près de lui, une feuille, tapée à la machine et signée, précise ses dernières volontés : un partage de ses biens à parts égales entre ses deux fils. Forrest arrive à son tour, puis l’avocat de la famille, Harry Rex, très étonné par cette lettre car le juge avait rédigé un testament dans son étude, un mois plus tôt. Après des obsèques populaires grandioses, Ray reste sur place pour nettoyer la maison familiale et la mettre en vente. C’est alors qu’il découvre dans de vieux cartons poussiéreux des liasses de dollars. Excité, il évalue la somme à plus de trois millions. Il repart chez lui avec le magot. Peu après, une lettre anonyme lui demande de restituer l’argent. Très vite, la vie de Ray se transforme en enfer, il est accablé par une menace sournoise et indécelable…

Mon avis :
Je viens de faire une pause dans ce livre.
J'en suis à la page 227, et j'attends toujours le "Très vite, la vie de Ray se transforme en enfer, il est accablé par une menace sournoise et indécelable"
Déjà, j'ai attendu une 50aine de pages pour que le juge meure.
Plusieurs pages encore avant de tomber sur les 3 millions...
Qu'un récit traine en longueur, ma foi.
Mais là, sur les 227 pages, John Grisham ne parle que de juge, avocat, droit, Forrest et ses problèmes, les rapports Ray/Forrest/Le juge...
De tout ce que j'ai lu, pour l'instant Ray n'a eu qu'une lettre, un cambriolage, et apparemment une filature, whouhou...
L'argent, on en parle peu... Juste quelques lignes par ci par là, histoire de ne pas oublier le thème du livre.
Mais ça reste trop centré sur Ray qui s'occupe de la succession/maison etc etc.
Bon, plusieurs fois il paie ses frais avec l'argent de son père (au casino, pour voir si les billets ne sont pas marqués)
Mais rien de vraiment palpitant quoi...
Je pense que je vais faire une pause, d'au moins deux semaines, après, je sais pas trop quand reprendre la lecture.
Mais là, deux déceptions d'affilé, pour les mêmes raisons en plus, bah ça fait un peu c*ier...

20 juillet 2010

Où on va, papa ? (Jean-Louis Fournier)


Résumé :
Jusqu'à ce jour, je n'ai jamais parlé de mes deux garçons. [...] Aujourd'hui que le temps presse, que la fin du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j'ai décidé de leur écrire un livre. Pour qu'on ne les oublie pas, qu'il ne reste pas d'eux seulement une photo sur une carte d'invalidité. [...] Grâce à eux, j'ai eu des avantages sur les parents d'enfants normaux. Je n'ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n'avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu'ils feraient plus tard, on a su rapidement que ce serait : rien. J'espère quand même que, mises bout à bout, toutes leurs petites joies auront rendu le séjour supportable.

Mon avis :
J'ai pleuré.
Du début à la fin.
J'ai ri aux larmes
J'ai pleuré de tristesse
J-L Fournier dédramatise sa paternité avec de la tendresse, de la naïveté et de l'humour. Humour noir parfois (si vous avez des enfants normaux j'aime autant vous dire que vous en prenez pour votre grade HA HA !!)
Ce livre est mi triste (on imagine la vie quotidienne de cette famille, difficile), mi drôle (avec les anecdotes, les mots choisis, les situations)

Ce livre est une merveille...

Un passage qui m'a énormément touchée, il est un peu long, mais magnifique :
"Si vous étiez comme les autres, je vous aurais conduits au musée.On aurait regardé ensemble les tableaux de Rembrandt, Monet, Tumer et encore Rembrandt...
Si vous étiez comme les autres, je vous aurais offert des disques de musique classique, on aurait écouté ensemble d'abord Mozart, puis Beethoven, puis Bach et encore Mozart.
Si vous étiez comme les autres, je vous aurais offert plein de livres de Prévert, Marcel Aymé, Queneau, Ionesco et encore Prévert.
Si vous étiez comme les autres je vous aurais emmenés au cinéma, on aurait vu ensemble les vieux films de Chaplin, Einstein, Hitchocock, Buñuel et encore Chaplin.
Si vous étiez comme les autres, je vous aurais emmenés dans les grands restaurants, je vous aurais fait boire du chambolle-musigny et encore du chambolle-musigny.
Si vous étiez comme les autres, on aurait fait ensemble des matchs de tennis, de basket et de volley-ball.
Si vous étiez comme les autres, on serait montés ensemble dans les clocher des cathédrales gothiques, pour avoir un point de vue d'oiseau.
Si vous étiez comme les autres, je vous aurais offert des fringues à la mode, pour que vous soyez les plus beaux.
Si vous étiez comme les autres, je vous aurais conduits au bal avec vos fiancées dans ma vieille voiture décapotable.
Si vous étiez comme les autres, je vous aurais donné en douce des petits biffetons pour faire des cadeaux à vos fiancées.
Si vous étiez comme les autres, on aurait fait une grande fête pour votre mariage.
Si vous étiez comme les autres, j'aurais eu des petits enfants.
Si vous étiez comme les autres, j'aurais peut-être eu moins peur de l'avenir.
Mais si vous aviez été comme les autres, vous auriez été comme tout le monde.
Peut-être que vous n'auriez rien foutu en classe.
Vous seriez devenus délinquants.
Vous auriez bricolé le pot d'échappement de votre scooter pour faire plus de bruit.
Vous auriez été chômeurs.
Vous auriez aimé Jean-Michel Jarre.
Vous vous seriez mariés avec une conne.
Vous auriez divorcé.
Et peut-être que vous auriez eu des enfants handicapés.
On l'a échappé belle."


Un livre à lire et à apprécier.

18 juillet 2010

Chouette, une ride ! (Agnès Abécassis)


Résumé :
Jusqu’à présent, ma vie était hyper plan-plan. Genre marmots, boulot, dodo, sauf que pour moi, le boulot ça se passe à la maison, scotchée à un clavier d’ordinateur. Ben oui, mon job, c’est écrivain (célèbre). Mais dernièrement, tout a basculé : un beau gosse dans la rue m’a appelée “madame”, il m’a fallu une traduction simultanée pour comprendre ce que me disait une ado, une vendeuse mielleuse m’a suggéré une crème anti-âge, j’ai surpris des copines en train de trafiquer leur date de naissance. Et là, d’un coup, j’ai réalisé que j’avais déjà trente-six ans. C’est à dire, techniquement, presque quarante. Donc bientôt cinquante. A votre avis, je fais quoi ? Je déprime, ou je positive ?

Mon avis :
Comme pas mal de copines, j'ai été un peu déçue que le livre ne tourne pas autour de cette fameuse première ride et tout ce qui en découle.
Je me suis quand même bien marrée à la lecture, j'aime comme Abécassis écrit, raconte, s'adresse à la lectrice, elle est vraiment très très drôle.
L'histoire est tout de même super (bon, l'épopée des 4 perdus dans la foret, j'avoue que moi je m'en serais passée, mais bon), donc je pense que le même roman, avec un autre titre aurait eu plus de succès.

J'ai beaucoup aimé aussi la "morale" de l'histoire : accepter le temps qui passe, que la jeune qu'on était à 20 ans n'existe plus mais qu'on en n'est pas moins quelqu'un de bien pour autant, que l'age n'a rien à voir avec notre caractère, nos gouts ou notre comportement

Bref, je pense que ce roman peut être un bon début pour faire connaissance avec Agnès Abécassis, en espérant que ces autres romans soient mieux.
En tout cas, moi ça m'a confirmé mon envie de connaitre !

16 juillet 2010

Bonnes vacances !



Voilà !!
Je pars dans une heure, deux semaines en vacances.
Je n'aurais aucun accès au net.
J'ai programmé quelques articles, et après je serais de retour en vrai le 2 aout.
J'aurais quelques livres à lire et donc je reviendrais surement avec plusieurs avis ^^

14 juillet 2010

Crime et couches-culottes (Jennifer Weiner)


Résumé :
Un mari avocat, une petite fille adorable, des jumeaux malicieux et une belle maison dans le Connecticut : en apparence, Kate Klein est une femme comblée. En réalité, son mari est submergé de travail, elle passe son temps à courir après ses enfants et s'ennuie ferme dans une petite ville où il ne se passe jamais rien. Jamais rien ? Invitée chez sa voisine, Kate la découvre morte, un couteau planté dans le dos. Elle décide de mener l'enquête. Facile à dire, car dans le quartier les langues ne se délient pas facilement. Sans compter qu'un vrai détective n'est pas censé jongler avec les horaires des crèches, des cours de musique et des sorties au square... Entre deux tournées de lessive, Kate réussira-t-elle à démasquer l'assassin ?

Mon avis :
Je l'ai rapidement abandonné.
Long à démarrer.. Le crime arrive vite, mais le reste, l'enquête de Kate et tout, pouah pouah pouah...
Je ne sais même pas quand l'action démarre...
Je n'ai pas insisté dans la lecture, les flashbacks incessants et mal posés/menés ont eu raison de moi...

10 juillet 2010

La solitude du vainqueur (Paulo Coelho)


Résumé :
Paulo Coelho revient ici aux thèmes qui ont fait la force de Onze minutes et du Zahir. II nous offre un roman à suspense, véritable miroir de notre société où le culte du luxe et de la réussite à tout prix empêche d'entendre les vérités que murmure notre coeur. Il nous entraîne au festival de Cannes à la rencontre de ceux qui triomphent dans le monde superficiel de la haute couture et du cinéma : Un millionnaire russe, un pape moyen-oriental de la mode, Gabriella la starlette, un détective ambitieux et enfin Jasmine, future top model. Argent, pouvoir, célébrité sont des enjeux pour lesquels ils sont prêts à tout, quel qu'en soit le prix. Qui sera capable de reconnaître, parmi tous ces fantasmes en technicolor, son rêve secret, et de lui donner vie ?

Mon avis :
J'attendais Coelho au tournant avec ce roman.
J'ai été super déçue par Le Zahir (une bouse monumentale pour moi), et également par La sorcière de Portobello (que je me faisais pourtant une joie de lire ! Je me suis arrêtée à la moitié).
Autant dire que la lecture de La solitude du vainqueur était décisive pour mon futur !

Première surprise : dans ce livre, Coelho ne nous matraque pas à coup de Jesus, Dieu, Divin et compagnie à chaque demi page. Il en parle, évidemment, mais c'est vraiment plus que léger. Pas avant 200 pages ! Moi qui suis allergique à la religion (pour une fan de Coelho, ça fout mal, j'avoue)
Deuxième surprise : Il y a une affaire criminelle dans ce roman. Chose qu'on ne trouve dans aucun autre livre de Coelho.

Et puis, ce livre traite d'un sujet cher à mon cœur : Cannes !
Je suis très contente de ne plus y vivre, mais lire une histoire qui se passe à Cannes, ça fait vraiment plaisir. "Ha oui, cet hôtel !!" "ha je connais ce coin oui !!!" C'est génial !!!

Le seul point vraiment négatif de ce livre, c'est que Coelho a mal menée l'intrigue policière. Mal menée, mal posée, etc etc.
Ça ne plombe pas l'ambiance de l'histoire mais ça reste quand même bien dommage.

Bref, bilan quand même très très positif et je suis bien contente de retrouver mon Paulo chéri

8 juillet 2010

Derniers achats

Ce matin j'ai reçu deux colis de livres
(Fnac et Amazon)



Hiiiiiiiiiiii ♥
9 bouquins d'un coup. Y'a de quoi faire.

Dans la peau d'un noir
faisait partie des choix pour la LC "Témoignage", j'avais voté pour celui là et comme il n'a pas été choisi, bah je l'ai quand même pris, NA !

Le dernier, Les cafards, était offert avec l'achat de deux folio...
J'ai pas encore étudié le résumé ni rien, mais déjà je sais que c'est pas un bouquin que j'aurais choisi de moi même.
Après peut être que je vais adorer et avoir envie de découvrir l'auteur hein


Vendredi prochain je pars deux semaines en vacances à Bordeaux, et sans le net, je vais avoir du temps à combler.
Je prendrais surement La secte des égoïstes et Comment je suis devenu stupide.
Après, peut être un ou deux autres, en sachant que déjà chez ma belle mère il y a encore 4 livres qui m'attendent. Là parmi ces neufs, je prends les moins épais, justement pour ça ^^

Bon, du coup j'ai qu'une hâte : en finir vite avec John Grisham et entamer vite vite un de ceux là

6 juillet 2010

Les tribulations d'une caissiere (Anna Sam)


Resumé :
Elle s'appelle Anna, elle a vingt-huit ans, un diplôme universitaire de littérature et huit ans d'expérience derrière une caisse de supermarché.
Un métier peu propice aux échanges, ponctué de gestes automatiques... Anna aurait pu se sentir devenir un robot si elle n'avait eu l'idée de raconter son travail, jour après jour. Elle vous a vu passer à la caisse. Vous avez été des clients faciles ou des emmerdeurs, riches ou pauvres, complexés de la consommation ou frimeurs. Vous l'avez confondue avec une plante verte ou vous lui avez dit bonjour, vous avez trépigné à l'ouverture du magasin ou avez été l'habitué nonchalant des fermetures. Anna, vous l'avez draguée, méprisée, insultée. Il ne se passe rien dans la vie d'une caissière ? Maintenant, prenez votre chariot et suivez Anna jusqu'à sa caisse.

Mon avis :
Tres sympa à lire, très agréable.
C'est léger, c'est drôle, voir même parfois révoltant (moi, si j’étais caissière, je pense que j’hésiterais pas à tuer deux trois clients)
Mais ça a au moins le mérite de montrer réellement les choses du métier (oui parce que comme pour tous les métiers de ce genre, les clients se rendent rarement compte hein ! )
Bref, j'ai bien aimé, mais rien de bien transcendant non plus. Un bon livre pour se détendre un peu, mais c'est tout

4 juillet 2010

Lorsque j'étais une oeuvre d'art (Eric-Emmanuel Schmitt)


Résumé :
Parce qu’il se sent médiocre et inexistant, un jeune homme va se suicider quand un artiste mégalomane suspend son geste. Il lui propose d’acheter son âme et son corps pour en faire une sculpture vivante, sublime ou monstrueuse, et une marchandise planétaire. Le désespéré accepte le pacte et l’opération, se laisse déshumaniser, et exposer aux yeux des foules, sous le nom d’Adam-bis. Mais peut-il abdiquer entièrement son humanité ? Grâce à l’amour d’une jeune-femme, « l’œuvre d’art » tente alors de sortir de l’emprise de son créateur et de retrouver sa conscience perdue. Cette fable excentrique, inquiétante et comique nous entraîne dans un monde rongé par le narcissisme, le culte du simulacre et de l’apparence, le totalitarisme de l’image : le nôtre.

Mon avis :
Splendide.
Flippant aussi, un peu. L'individu qui devient la totale propriété d'un Artiste complétement fêlé/mégalo/etc, c'est quand même terrible !
Terrible de voir tout ce qu'on peut accepter de faire (et de ne pas faire, aussi !), en échange de la gloire et la reconnaissance...
Selon moi, une magnifique analyse de l'Homme, de notre nature, de notre personne, de ce que nous sommes réellement, de la soumission, et du revers de la célébrité
J'ai A DO RE !
J'ai été particulièrement émue par le personnage de Carlos Hannibal ♥

Avant de commencer ce livre, j'avais lu par ci par là les critiques d'autres lecteurs et tous étaient d'accord : ce livre est un excellent roman.
Je ne peux que les plussoyer. J'ai même envie de dire que le titre résume tout : ce roman est une œuvre-d'art. Très clairement l'un des meilleurs livres que j'ai lu cette année (voir de toute ma vie).
Je pense même que je vais pas attendre trop longtemps avant de le relire...
Par ce livre j'ai découvert Eric-Emmanuel Schmitt et déjà j'en suis fan, j'aime sa plume, sa façon d'écrire, d'amener les personnages et les évènements, son approche du sujet, sa façon de penser... Mon gros coup de cœur, quoi.

2 juillet 2010

Derniers achats

Hier et ce midi j'ai reçu des livres Gniiiiiiiiiiii


Les deux premiers me viennent de Choukette
On a fait un échange pour l'un, et l'autre payé
On y est arrivées !!!
Quelle galère pour les recevoir hein... (rha les mecs !)

Le 3eme je l'ai acheté à une nana sur un forum, qui se débarrasse à l'occasion d'un déménagement

Bon, j'ai d'autres livres à lire avant ceux là donc ça va pas être pour de suite, mais j'ai quand même super hâte (depuis le temps que je voulais me mettre à A.Abecassis !)

30 juin 2010

Mes premieres "lectures communes"

Huhu, c'est trop la classe, un grand jour même !
Sur Le marque-page (y'a le lien là, à gauche, viendez, il est petit le forum, mais il est super cool ^^) les lectures communes viennent d'être mises en place.
Comme c'est un peu le seul forum de lecture que je fréquente, c'est une première pour moi alors holala !

Bref, pour Juillet, on doit lire deux bouquins :

Résumé :
Après un accident de voiture où une recette de soupe mexicaine Weight Watchers a joué un rôle fatal, June Parker hérite d'une curieuse liste dressée par la victime, Marissa : " Vingt choses à faire avant mon vingt-cinquième anniversaire. "
June est perplexe. Doit-elle la rendre à la famille ? la détruire ?
A moins qu'elle ne tente de réaliser les souhaits de Nicolas et ses deux amies, Laura et Helen, sont elles aussi à un tournant de leur vie.
Entre celle qui va se marier, celle qui refuse de s'engager et celle qui se remet seulement de son premier mariage, elles affrontent à trois une zone de hautes turbulences, que Chloé va encore compliquer.
Quatre femmes, quatre destins qui s'entrecroisent. Lesquelles marcheront vers l'autel ?


Résumé :
Bruno Dellinger est un Français rescapé des attentats qui ont détruit le World Trade Center. Maintes fois interviewé par la presse française, il rassemble aujourd'hui, un an après les événements, les souvenirs précis de cette tragédie.
Récit poignant, émouvant plus qu'émotif, Bruno Dellinger, chef d'une petite entreprise de consulting et de développement artistique, revit cette journée du 11 septembre et toute l'année qui a suivi.
Il raconte avec des mots simples et percutants la ruche du World Trade Center au travail, "la Babylone humaine", point névralgique de l'économie mondiale.
Il est 8 heures du matin. Deux heures plus tard, tout cela ne sera plus que cendres et poussières, vision apocalyptique, enfer.
Après ce choc traumatique, il faut tenter de retrouver un équilibre et une harmonie. La solidarité des gens de New York a aidé Bruno à réapprendre à vivre.
Ce récit vaut comme document de première main sur les événements.
Il vaut aussi pour la vision que ce Français immigré aux États-Unis nous donne de son pays d'adoption.
L'auteur revient assez longuement sur l'esprit de déni que peuvent ressentir les Américains lorsqu'ils sont jugés par certains Européens.
Il veut nous convaincre que les valeurs américaines sont les seules qui sachent concilier humanisme et modernité. Lui, en tout cas, en est persuadé.

Bon, on a jusqu'au 31 juillet pour les lire.
Moi, j'ai eu une couillade avec Amazon, et donc ils seront livrés chez ma belle mère, à Bordeaux !
Heureusement, j'y serais le 18 juillet.
Ça me laissera 2 semaines à peu près pour lire les deux, ça devrait être possible hein...
Au départ j'étais pas ultra partante pour ces deux là, mais ils étaient quand même prévus pour moi, et dans la rubrique "Témoignages" ils m'intéressaient tous les trois donc ma foi !
Donc j'ai jusqu'au 17 pour lire tranquillou mon dernier Coelho, là c'est jouable

28 juin 2010

La vague (Todd Strasser)


Résumé :
Cette histoire est basée sur une expérience réelle qui a eu lieu aux États-Unis dans les années 1970.
Pour faire comprendre les mécanismes du nazisme à ses élèves, Ben Ross, professeur d'histoire, crée un mouvement expérimental au slogan fort : « La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l'Action. »
En l'espace de quelques jours, l'atmosphère du paisible lycée californien se transforme en microcosme totalitaire : avec une docilité effrayante, les élèves abandonnent leur libre arbitre pour répondre aux ordres de leur nouveau leader, lui-même totalement pris par son personnage.
Quel choc pourra être assez violent pour réveiller leurs consciences et mettre fin à la démonstration ?

Mon avis :
Je l'ai lu en 2 heures.
J'ai pas pu le lâcher une seconde.
J’étais littéralement plongée dedans...
L'histoire est fascinante.
Mais ça fait peur. Ça fait peur de voir jusqu'où l'Homme est capable d'aller juste par effet de groupe...
Et puis la fin, elle est super flippante !
J'ai vraiment adoré ce livre, il est grandiose. Aucun livre n'avait retenu mon attention à ce point.
Bouleversant.

26 juin 2010

Sur le bord de la rivière Piedra... (Paulo Coelho)

(...Je me suis assise et j'ai pleuré)

Résumé :
Pilar et son compagnon se retrouvent après onze années de séparation. Elle, une femme à qui la vie a appris à être forte et à ne pas se laisser déborder par ses sentiments. Lui, un homme qui possède le don de guérir les autres et cherche dans la religion une solution à ses conflits intérieurs. Tous deux sont unis par le désir de changer et de poursuivre leurs rêves. Ils décident alors de se rendre dans un petit village des Pyrénées, pour découvrir leur vérité intime.

Mon avis :
Ce bouquin est l'un des rares à m'avoir fait pleurer.
C'est très très rare que je m’occupe d'une émotion pendant une lecture (bon, à part le rire), mais alors là, qu'est ce que j'ai chialé !!!
Cette histoire d'amour est triste. Mais belle. Tres belle...
Je ne l'ai pas lu depuis longtemps mais là d'un coup, rien que d'en parler, ça m'a donné envie, dis donc

24 juin 2010

Pourquoi j'ai mangé mon père (Roy Lewis)


Résumé :
Approchez homo sapiens ! Ce livre vous fera hurler de rire ! Faites la connaissance d'une famille préhistorique : Edouard, le père, génial inventeur qui va changer la face du monde en ramenant le feu ; Vania, l'oncle réac, ennemi du progrès ; Erenst, le narrateur, un tantinet benêt ; Edwige, Griselda et autres ravissantes donzelles...
Ces êtres délicieux font le monde autour d'un feu en dégustant des os à moelle.
Regardez-les découvrir l'amour, s'essayer à la drague, se battre avec l'évolution...
Situations rocambolesques, personnages hilarants d'un monde où l'homme est pourtant déjà homme : batailleur, jaloux, ingrat et aussi rétrograde.

Mon avis :
J'ai entendu énormément de bien à propos de ce livre.
J'ai été un peu déçue.
Après de tels témoignages, je m'attendais vraiment à exploser de rire à chaque page, à en pleurer.
Mais finalement non.
J'ai beaucoup ri, j'ai passé un super bon moment, ça c'est clair, mais je m'attendais à +++
Mais ça reste un très bon livre ^^

22 juin 2010

Onze minutes (Paulo Coelho)


Résumé :
Maria est une toute jeune Brésilienne du Nordeste. Elle, qui n’aspire qu’à l’Aventure, au grand amour, et travaille comme vendeuse dans un magasin de tissus, s’offre une semaine de vacances à Rio de Janeiro. Sur la plage de Copacabana, un Suisse lui propose de devenir danseuse de cabaret à Genève. Elle voit là le début d’un conte de fées, mais la réalité sera tout autre. Maria en vient à se prostituer : sans honte, puisqu’elle apprend à son âme à ne pas se plaindre de ce que fait son corps, et qu’elle s’interdit de tomber amoureuse. Après tout, la prostitution est un métier comme un autre, avec ses règles, ses horaires et ses jours de repos… Mais le sexe — tout comme l’amour — reste pour elle une énigme. C’est alors qu’elle rencontre un jeune peintre qui la trouble, car, s’il est aussi perdu qu’elle, il sait parler le langage de l’âme. Pour découvrir le sens sacré de la sexualité, Maria devra trouver le chemin de la réconciliation avec elle-même.

Mon avis :
Un livre de cul sans être graveleux.
Coelho, fidèle à lui même, nous livre une histoire assaisonnée de religion et spiritualité.
On aime, ou on aime pas.
Je n'ai jamais été branchée religion, mais chez Coelho ça ne m'a jamais dérangée, je trouve que même en étant présente, ça reste assez soft, sans leçon de morale.
Bref
L'histoire de Maria...
J'adore !
L'histoire de fond est assez triste. Devenir prostituée pour etre danseuse, c'est malheureux (et tellement courant pourtant !)
Mais tellement romantique, l'amour que porte Maria.
Son approche de son métier, tellement détachée, tellement mature...

A noter que, bien que romancée évidemment, c'est une histoire vraie. Paulo Coelho a rencontré Maria et a voulu écrire son histoire.

20 juin 2010

Je vous demande le droit de mourir (Vincent Humbert)


Résumé :
« Pourquoi les médecins se sont-ils acharnés sur moi pour me maintenir en vie ? De quel droit ? [..] Dans mon cas, me faire vivre, forcer le destin pour me sauver à tout prix et faire de moi ce que je suis désormais était une connerie. »
En décembre 2002, Vincent Humbert, jeune tétraplégique, aveugle et muet, sollicite du président de la République le droit de mourir, qui lui est refusé. Cloué sur son lit d'hôpital, conscient de l'immense chagrin qu'il cause à ses proches et particulièrement à sa mère, Marie, qui veille sur lui sans relâche, Vincent n'attend qu'une chose : la délivrance qui mettra un terme à son supplice. Son cri à la mort et ses confidences déchirantes ont relancé le débat sur l'euthanasie. La justice peut-elle refuser une mort digne à ceux que la vie a abandonnés? À la suite d'un terrible accident de la route en septembre 2000, Vincent Humbert est devenu tétraplégique, aveugle et muet. Sa mère et le corps médical, en décidant de limiter les thérapeutiques actives, ont mis fin à ses jours. II s'est éteint le 26 septembre 2003.

Mon avis :
Terrible :s
Horrible :s
Très très belle histoire, super émouvante..
Faut juste avoir le cœur accroché parce que mon dieu :s

18 juin 2010

Le pull over Rouge (Gilles Perrault)


Résumé :
Christian Ranucci, vingt-deux ans, a été guillotiné le 28 juillet 1976 à 4 h 13 dans la cour de la prison des Baumettes. Etait-il coupable ou innocent ? Dans Le Pull-Over rouge, qui apporte une pièce importante au dossier de la peine de mort, on retrouve les remarquables qualités des célèbres ouvrages de Gilles Perrault : L’Orchestre rouge, Le Dossier 51, Les Sanglots longs, La Longue Traque.

Mon avis :
Oui alors bon ça c'est évidemment le genre de livre à lire uniquement si on est intéressé/passionné par les grandes histoires criminelles etc etc...
Je ne l'ai pas lu en entier, j'ai sauté certains passages qui ne m’intéressaient pas.
Mais j'ai bien évidemment "adoré". Le genre de livre qui ne laisse pas indifférent...
Par contre la fin, si vous êtes contre la peine de mort, laissez tomber. D'une horreur sans nom...

16 juin 2010

Veronika decide de mourir (Paulo Coelho)


Résumé :
Une après-midi d'hiver, à sa fenêtre, une jeune femme observe la ville. Pour la première fois, son regard est serein. Veronika vient d'avaler quatre boîtes de somnifères. Elle ne veut plus subir l'insupportable monotonie des jours et l'angoisse des nuits. À l'hôpital psychiatrique où elle se réveille, elle apprend que sa mort n'est retardée que d'une semaine. Durant ce sursis, elle fait la connaissance de Zedka, la rêveuse philosophe, de la douce Maria et de son syndrome de panique, et surtout d'Eduard, le schizophrène mélomane, qui écoute la jeune femme des nuits entières lorsqu'elle joue au piano. Peu à peu s'élève en Veronika le désir nouveau de se livrer, "à un homme, à la ville, à la vie".

Mon avis :
MER VEILL EUX
C'est beau, beau, beau.
Toute cette folie, tout cet amour
Fantastique.
On reflechit, on compati...
J'ai adoré...
(par contre le film... Enfin déjà, Sarah Michelle Gellar en Veronika, c'est scandaleux...)

14 juin 2010

God save la France (Stephen Clarke)


Resumé :
Nom : Paul West. Age : 27 ans. Langue française : niveau très moyen. Fonction : jeune cadre dynamique promis à un grand avenir. Occupation : déjouer les pièges potentiellement désastreux du quotidien français. Hobbie : lingerie féminine. Signe particulier : Paul West serait le fruit d'un croisement génétique entre Hugh Grant et David Beckham. Jeune Britannique fraîchement débarqué à Paris, créateur, en Angleterre, de la fameuse enseigne Voulez-Vous Café Avec Moi, Paul a bien du mal à s'adapter au pays des suppositoires, des grèves improvisées et des déjections canines. Et il n'est pas au bout de ses surprises...

Mon avis :
Ho my god !!!
La grosse marade !
On est cons quand même, nous, pauvres français...
Mais holala comme je me suis fendue la poire avec ce bouquin !!!
Pas une page sans rire !
Les gros clichés (d'un coté comme de l'autre), l'anglais with french accent, le french avec l'accent anglais... Tout est superbe
J'ai a-do-ré...
Tellement que j'ai commencé la suite, mais j'ai fait une pause (mais la suite est superbe aussi !!!)

12 juin 2010

La part de l'autre (Eric-Emmanuel Schmitt)


Résumé :
" Que se serait-il passé si l'Ecole des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde... "

Mon avis :
En chacun de nous sommeille un monstre qui ne demande qu'à être réveillé.
Le monstre Hitler a bel et bien été sorti de son sommeil.
Il suffit d'un tout petit détail, de trois fois rien, pour faire déclic et changer toute une personne.
C'est ce qu'il s'est passé pour Adolf Hitler. Deux fois.
Ce roman est grandiose.
On a de la sympathie pour Adolf, cet artiste, ce grand peintre amoureux, bon, marié à une juive et ami d'un homo (dis donc, il cumule !)
On regrette que les beaux-arts l'aient recalé, on leur en veut !
Même sans Hitler il y aurait eu la guerre, mais dans de moindres proportions. Il n'y aurait eu que Mussolini et Staline (ce qui n'est déjà pas si mal). La guerre n'aurait pas duré si longtemps et les dégâts auraient été réduits.

La double vie Adolf H. / Hitler est un délice à lire.
Hitler était un monstre et pourtant ce roman se lit avec un plaisir énorme.
Et une réflexion intense : Quel monstre je ferais, moi ?

10 juin 2010

Les yeux jaunes des crocodiles (Katherine Pancol)


Résumé :
Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.

Mon avis :
Même si ce roman ferait un excellent film, je l'ai lâché au bout de 300 pages.
Chiant comme la mort, je n'ai strictement rien ressenti de particulier durant la lecture...
Dommage.
Achat inutile.

8 juin 2010

Differentes saisons (Stephen King)


Résumé :
On ne lit pas un roman de Stephen King, on le dévore. Avec Différentes saisons, notre plaisir est quadruplé, car King nous offre cette fois quatre histoires qui sont en fait des romans à part entière. Un innocent condamné à perpétuité cherche à s'évader ; un jeune garçon démasque un ancien nazi dans une petite ville de Californie; des gamins partent à la recherche d'un cadavre ; un médecin raconte l'histoire d'une jeune femme célibataire et enceinte dans les années 30... Rien de commun, en apparence, entre ces quatre thèmes. Mais derrière ces héros d'âges et de milieux très différents, c'est la société américaine que dissèque Stephen King, avec le souci du détail et du mot juste, le sens de l'observation, du suspense et de l'humour noir qui le caractérisent. L'Amérique ne sort pas indemne de cette vivisection. Nous non plus...

Mon avis :
Si vous avez aimé les films Les évadés, Stand by me, Un élève doué, vous adorerez ce livre !
Je n'ai lu que ces 3 histoires, la 4eme à l'époque ne me disait rien, je tenterai d'y plonger un jour prochain...
Bref
Les 3 histoires dont sont tirés les films. Du Stephen King comme on a l'habitude d'en lire. C'est pas pire ni meilleur qu'un autre, l'écriture reste la même
Ma grosse préférence va à "Un élève doué". Angoissant à souhait, flippant, horrifiant. Du grand art !


(n.b : si vous n'avez pas vu les films, je vous les conseille plus que fortement ! Des chefs d'œuvre)

6 juin 2010

Ce crétin de prince charmant (Agathe Hochberg)


Resumé :
Une chose est sûre : le chevalier servant n'existe pas ! Beau parleur, mesquin, égoïste, obsédé, irresponsable, voire désespérément immature, le mâle du XXIe siècle pencherait plutôt du côté " odieux crapaud ", avec tout ce qu'il faut de ridicule et de veulerie affichée.
Et ce n'est ni Ariane, jeune Parisienne branchée, mariée " par intérim " à un jeune loup de la finance aussi agaçant qu'absent, ni Justine, charmante célibataire juive new-yorkaise adepte des cuites au saké et névrosée de première, qui vous diront le contraire. La preuve, les innombrables et irrésistibles mails que nos deux trentenaires délaissées - et déchaînées - ont décidé de s'envoyer le temps d'un jeu de massacre transatlantique à la fois acerbe et drolatique...

Mon avis :
C'est frais, c'est léger, c'est sans prise de tête.
Une correspondance entre deux femmes devenues amies, hyper agréable et facile à lire
Ça détend et ça fait rire.. J'aime !

4 juin 2010

Miracle dans les Andes (Nando Parrado)


Résumé :
C'est un vendredi 13, en 1972, que le Fairchild F-227 qui transportait une équipe de rugbymen uruguayens s'écrasait dans les Andes. Cet accident allait donner naissance à une légende. Soixante-douze jours durant, les survivants de ce crash vécurent sur un glacier à 3500 mètres d'altitude, au milieu des cadavres et des débris de la carlingue. Seuls au monde, ils luttèrent contre le froid et le désespoir - n'ayant bientôt d'autre choix que de manger la chair de leurs compagnons morts. De cet épisode - dont le journaliste Piers Paul Read tira un ouvrage qui émut le monde entier - il nous manquait, à ce jour, le récit d'un survivant. Et c'est ce récit que Nando Parrado, après s'y être refusé pendant plus de trente ans, vient d'écrire. Une extraordinaire leçon de courage.

Mon avis :
Ce n'est pas le seul livre qui relate cette histoire.
Mais c'est le seul (tout du moins le premier) que j'ai voulu lire.
Une histoire comme celle ci, racontée par une personne directement concernée, rend la chose plus "intéressante", plus vraie, plus authentique.
Certains passages sont difficiles, surtout quand on est hyper sensible ou carrément dégoutée (un récit sur le cannibalisme ne tente pas tout le monde)
Mais ces passages sont assez rares.
L'auteur nous raconte toute l'aventure, comment ils se sont tous battus pour survivre et se sortir de là
100% émotions
Mais que c'est triste :(

2 juin 2010

Médecin chef à la prison de la santé (Veronique Vasseur)


Résumé :
Véronique Vasseur, entrée à la Santé comme médecin de garde en 1992, y a été nommée médecin-chef en 1993. Son livre soulève un véritable tollé dans les milieux carcéral et politique. Les aberrations de la prison y sont décrites, à travers des anecdotes incroyables : guerre entre cafards et punaises, médecin trafiquant, prostitution, tentatives désespérées de se donner la mort ou d'attirer l'attention. Mais on peut aussi y découvrir de beaux moments : opéra des prisonniers, expositions, matchs de foot. De ce carnet de bord dénonciateur - et très bien écrit - se dégage avant tout une grande humanité, et une émotion qui n'a rien de complaisant.

Mon avis :
Pour tous les gens qui pensent que la prison, c'est peinard.
Pour tous les gens qui pensent que les taulards ont la belle vie, avec la télé, salle de jeux et tout, et en plus "que c'est nous qu'on paie"
Ce livre est bouleversant. Édifiant, même.. Révoltant...
Dur...

30 mai 2010

Misery (Stephen King)


Résumé :
Misery, c'est le nom de l'héroïne populaire qui a rapporté des millions de dollars au romancier Paul Sheldon. Après quoi il en a eu assez : il a fait mourir Misery pour écrire enfin le " vrai " roman dont il rêvait. Et puis il a suffi de quelques verres de trop et d'une route enneigée, dans un coin perdu... Lorsqu'il reprend conscience, il est allongé sur un lit, les jambes broyées dans l'accident. Sauvé par une femme, Annie. Une admiratrice fervente. Qui ne lui pardonne pas d'avoir tué Misery. Et le supplice va commencer. Sans monstres ni fantômes, un Stephen King au sommet de sa puissance nous enferme ici dans le plus terrifiant huis clos qu'on puisse imaginer.

Mon avis :
J'ai pas de mots.
Je le lis une fois par an depuis 11 ans, il m'a suivi partout, dans tous mes voyages, au fond de ma valise.
Il manque des pages, la couverture tient par je ne sais quel miracle, et des mots en bas de pages sont au mieux degoulinants, au pire effacés.
Ca montre à quel point j'aime ce livre (et le film !), je le connais par coeur et ne m'en lasse jamais.
Culte parmi les cultes.

28 mai 2010

Le Fils de l'Homme invisible (François Berléand)


Résumé :
« Je m'appelle François Berléand, j'ai presque onze ans, je ne prends pas la parole sans y avoir été invité par un adulte, je mange de tout, mais je n'ai pas une grande passion pour les carottes râpées, les endives et les épinards. Je ne pose pas spécialement de problèmes. Dans ma chambre j'ai un piano, une radio, un bureau et une grande armoire en teck. Et je suis le fils de l'homme invisible. »
Un soir d'hiver, dans la famille Berléand, le père de François, qui a sans doute abusé de la vodka, déclare à son fils : « De toute façon, toi, tu es le fils de l'homme invisible. » Cela ne fait rire personne autour de la table, et personne ne vient démentir le père de François. C'est le début d'une singulière et terrible histoire d'enfance et d'adolescence, chahutée tout d'abord, puis brisée peu à peu par ce faux secret qui n'est qu'une mauvaise blague. Au début, c'est très amusant d'être le fils de l'homme invisible, mais, dès lors qu'on se met à y croire, cela peut devenir angoissant, poignant, tragique. Ainsi les années de lycée du petit François se déroulent-elles dans ce climat tragi-comique où, inexorablement, la peur de l'enfant s'installe : il est différent des autres, sûrement pas très normal, peut-être mongolien. Ses parents le lui ont toujours caché pour ne pas lui faire de la peine.
Voilà des années que, d'interview en interview, François Berléand raconte sa drôle d'histoire. Il aura attendu le temps et le recul nécessaires pour l'écrire enfin.

Mon avis :
Je ne peux pas etre totalement objective.
Berléand est un de mes acteurs français preféré donc forcement, je l'aime, j'aime ce qu'il fait, quoi qu'il fasse.
Parce que quoi qu'il fasse, il me fera toujours hurler de rire, rire aux larmes, rire à m'en chopper des crampes terribles au bide...
Ce livre est comme lui : plein d'humour, de tendresse, de joie.
Totalement emouvant.

26 mai 2010

La mecanique du coeur (Mathias Malzieu)


Résumé :
Edimbourg, 1874. Jack naît le jour le plus froid du monde et son cœur en reste gelé. Mi-sorcière mi-chaman, la sage-femme qui aide à. l'accouchement parvient à sauver le nourrisson en remplaçant le cœur défectueux par une horloge. Cette prothèse fonctionne et Jack vivra, à condition d'éviter toute charge émotionnelle : pas de colère donc, et surtout, surtout, pas d'état amoureux. Mais le regard de braise d'une petite chanteuse de rue mettra le cœur de fortune de notre héros à rude épreuve. Prêt à tout pour la retrouver, Jack se lance tel Don Quichotte dans une quête amoureuse qui le mènera des lochs écossais jusqu'aux arcades de Grenade et lui fera connaître les délices de l'amour comme sa cruauté.

Mon avis :
Livre déjà culte.
L'histoire est tellement belle, magique, irreelle, merveilleuse.
Je le "plus que conseille"
(et le cd qui va avec aussi)

24 mai 2010

Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi (Mathias Malzieu)


Résumé :
Mathias, un jeune homme d'une trentaine d'années, vient de perdre sa mère. Sur le parking de l'hôpital, il rencontre un géant qui l'aide à accepter de vivre malgré cette disparition et l'invite à un voyage fantastique dans le pays des morts. Cette évasion dans l'imaginaire lui permettra de passer d'un monde enfantin peuplé de super héros rassurants au monde plus cru et cruel des adultes. Dans la lignée d'un Tim Burton ou d'un Lewis Carroll, Mathias Malzieu signe ici un texte unique, à la fois conte d'initiation survolté et roman intimiste bouleversant. Un texte d'une force, d'une drôlerie et d'une poésie universelles, écrit parfois comme on peut crier sa douleur, ou l'envelopper dans le coton de ses rêves.

Mon avis :
Si vous avez 2h devant vous que vous ne savez pas comment remplir, là c'est bon.
Ce livre se lit hyper facilement.
L'ecriture est simple, legere et enfantine.
Giant Jack est un "personnage" genial, intriguant.
Un sujet dur (la perte d'un parent, c'est quand meme terrible) raconté avec tellement de simplicité...

22 mai 2010

Quelqu'un d'autre (Tonino Benacquista)


Résumé :
Qui n'a jamais eu envie de devenir "quelqu'un d'autre" ? Celui que l'on a toujours voulu être ? Celui qui n'aurait pas abandonné, en cours de route, ses rêves et ses désirs ?
Un soir, dans un bar, deux inconnus se lancent un pari. Ils se donnent trois ans, pas un jour de plus, pour devenir cet "autre".
Mais on ne devient pas quelqu'un d'autre impunément.
On risque, pour le pire et le meilleur, de se trouver soi-même.
Un chassé-croisé palpitant qui conjugue humour et suspense.

Mon avis :
Un peu long à demarrer.
La partie de tennis, le bar... Interminable !!
Trop de temps pour en venir au "chiche, on devient radicalement un autre en 3 ans ?" et je trouve ça dommage dommage...
Mais sinon, ce bouquin est totalement passionnant... Les deux histoires, les deux personnalités, les deux destins sont fantastiques...
Et puis la fin ♥

20 mai 2010

Chroniques d'un medecin légiste (Michel Sapanet)


Résumé :
En France, on tue tous les jours, toutes les heures. Les faits divers envahissent les journaux, les séries télévisées de médecine légale prolifèrent, les histoires criminelles, réelles ou fictives, exercent sur le public une fascination sans borne. Michel Sapanet est médecin légiste. Sa vie, c'est la mort. Egorgés, poignardés, étranglés, pendus, tués par balle, toutes les victimes finissent par parler. Sur sa table en inox, avec un immense respect, il pratique son autopsie : exploration des boites crâniennes, inspection des chairs mortes, ouverture des coeurs... le quotidien extraordinaire d'un homme ordinaire. Quelle vérité sous ces corps anonymes ? Au légiste d'aller la chercher. Suicide déguisé, sombre accident de chasse, infanticide, le docteur Sapanet passe en revue les affaires criminelles survenues ces dernières années dans sa région poitevine. Avec humour, il propose une plongée en apnée dans son univers et accomplit cet art insolite de faire parler les morts.

Mon avis :
Si le monde medico-legal vous interesse, foncez...
Si le metier de legiste vous intrigue voir vous passionne, foncez...
Vous ne serez pas deçu, je vous le garantis !
Evidemment, y'a des passages un peu gores, mais sans trop de details, ça reste abordable.
Le pire ce sont les histoires en elles-memes. Y'a des affaires criminelles qui retournent clairement le coeur :s

18 mai 2010

Le magasin des suicides (Jean Teulé)






Résumé :
Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingredients possibles pour se suicider.
Cette petite entreprise familiale prospere dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre.

Mon avis :
Génial !
Absolument gé-ni-al !!
De l'humour noir à gogo, de la mort, de la mort, et encore de la mort...
Avec de la déprime, et tout et tout...
L'histoire est super bien ficelée, c'est drole, leger, drole, parfois meme un peu mignon.
Mais pas une seule page sans rigoler un bon coup...