4 juin 2011

L'enfant de Noé (Eric-Emmanuel Schmitt)


Résumé :
« – Nous allons conclure un marché, veux-tu ? Toi, Joseph, tu feras semblant d’être chrétien, et moi je ferai semblant d’être juif. Ce sera notre secret, le plus grand des secrets. Toi et moi pourrions mourir de trahir ce secret. Juré ?
– Juré. »
1942. Joseph a sept ans. Séparé de sa famille, il est recueilli par le père Pons, un homme simple et juste, qui ne se contente pas de sauver des vies.
Mais que tente-t-il de préserver, tel Noé, dans ce monde menacé par un déluge de violence ?
Un court et bouleversant roman dans la lignée de Monsieur Ibrahim… et d’Oscar et la dame rose qui ont fait d’Eric-Emmanuel Schmitt l’un des romanciers français les plus lus dans le monde.

Mon avis :
Ce bouquin réunit deux de mes passions : La seconde guerre mondiale, et Eric-Emmanuel Schmitt.
EE Schmitt, cet auteur que j'ai découvert il y a un an et que je vénère.
Et que je n'avais pas lu depuis l'été dernier !!!
EE Schmitt a le don de me bouleverser.
Chaque fois que je ferme un livre, je pleure, je souris, je réfléchis.
Là, en le refermant, j'ai souris en pleurant, et j'ai caressé la couverture (c'était "la minute niaise de Mylou").
L'histoire de Joseph est belle, triste.
La guerre vécue par un gamin, un tout petit gamin.
Cette histoire nous transporte, réellement.
J'ai adoré.
Le Joseph "d'après guerre" est merveilleux.
Et la fin. Putain mais quelle FIN ! Juste la dernière phrase, la toute dernière. Des larmes. C'était beau.
Plus je le lis, plus je suis fan de Schmitt.

Ne me demandez pas à quoi ressemble ma mère : peut-on décrire le soleil ? De maman venaient de la chaleur, de la force, de la joie. Je me souviens de ses effets plus que de ses traits. Auprès d'elle je riais, et jamais rien de grave ne pourrait m'arriver.

- Chrétienne, c'est le contraire de juif ?
- Le contraire de juif, c'est nazi.

- Je me demande si nous, les chrétiens, ne sommes pas seulement des juifs sentimentaux...

- Je préférerais mourir avec vous parce que c'est vous que je préfère. Je préférerais mourir avec vous parce que je ne veux pas vous pleurer et encore moins que vous me pleuriez. Je préférerais mourir avec vous parce que vous seriez alors la dernière personne que je verrais au monde. Je préférerais mourir avec vous parce que le ciel, sans vous, ça ne va pas me plaire, ça va même m'angoisser.

1 commentaire:

Si tu mets un commentaire, je t'offre un carambar.