30 novembre 2011

[Novembre] Bilan du mois

Voici enfin l'heure du petit bilan.
Alors ce mois ci, je suis plutôt pas mal fière.
J'ai lu 7 livres ! Alors évidemment c'est pas non plus exceptionnel mais voilà, je reprends le rythme peu à peu et c'est plutôt encourageant pour la suite je trouve.
Et deux gros énormes géants coups de cœur. Pour Un heureux événement et Ô Verlaine !
Vraiment, deux lectures exceptionnelles, j'ai passé deux moments fabuleux, extrêmement fort en émotions.
Voilà, à part HHhH, je suis plutôt très satisfaite de mes lectures.

Coté achats et bien, ha ha, zéro ! Néant complet !
Et ça, c'est le top !
Bon alors je vous arrête tout de suite, c'est pas une question de volonté ni quoi que ce soit.
C'est juste à cause des swap de Noël. Ça me fait 3 livres à recevoir en décembre alors évidemment, j'ai pas envie de prendre le risque d'un doublon. Je vous cache pas que c'est dur.
Très dur de voir sa PAL diminuer, diminuer, presque disparaître. (Mais en même temps, ça fait plaisir à voir !)

C'est pas dit que je me rattraperai pas après les swap

24 novembre 2011

Ne dites pas à ma mère que je suis voyante (Eileen Cook)


Résumé :
Sophie, libraire à Vancouver, est prête à tout pour récupérer son ex. Même à s'improviser voyante et à proposer à Melanie, la nouvelle petite amie de Doug, qui s'intéresse au paranormal, une fausse consultation destinée à faire rompre les tourtereaux...

Mon avis :
Je n'aime pas Doug.
J'ai trouvé Sophie assez excessive. Enfin, la nana qui court trois plombes après son ex pour le récupérer, c'est un truc de gamine quoi, c'est plus de son âge !
Mais, j'ai adoré sa démarche, sa maladresse (non mais la laverie quoi !!!), sa façon de s'y prendre, j'ai vraiment trouvé ça drôle, tout ce que ça a entrainé...
La révélation par contre, j'aurais aimé un truc plus spectaculaire, mais bon.
Ho et Ann !!!
Par contre, j'aime beaucoup Nick, j'ai pas arrêté de me demander quand est ce qu'ils allaient déraper...

La fin est tellement prévisible !
Bon en même temps, quand tu lis de la chick lit, c'est pas pour te dire "wahou, quel suspens insoutenable !" mais pour te détendre voir rêver un peu
Mais ça reste une fin hyper classe !!
La fête pour les fiançailles grand dieu pauvre Sophie !!!

Et Cathie HA HA

Non vraiment, c'est pas le meilleur de la chick lit mais ça reste un moment très très agréable.
(C'est surtout que j'avais mis la barre un peu trop haut après tout ce que j'ai lu comme avis. Mais je ne suis pas déçue du tout)

22 novembre 2011

Top Ten Tuesday [5]

Top Ten Tuesday est un rendez-vous initialement créé par The Broke and the Bookish et repris en français par Iani.
A chaque rendez-vous, on vous proposera de partager votre "Top ten".


Cette semaine, le thème est :
Les 10 manies/habitudes littéraires que vous avez

1) Je ne lis que des livres de poche
Je trouve les brochés magnifiques et bien plus solides évidemment. Dans une bibliothèque ça fait hyper classe
mais je sais pas, je peux pas...
(et je suis fan de Pocket)

2) Quand j'aime un auteur, je l'aime jusqu'à la moelle
Si je découvre un roman et que je l'aime, je suis obligée de lire le reste de la biblio de l'auteur.
Exemple : Jean Teulé. Je l'ai découvert l'année dernière avec Le magasin des suicides. J'ai adoré.
1 an plus tard, j'ai lu 4 autres livres et j'en ai 2 en attente (les autres sont dans ma wish list). Et depuis Ô Verlaine ! je dois dire que Le magasin des suicides, mouais boaf. Du coup j'ai bien fait de commencer dans cet ordre.
C'est comme ça aussi qu'on se retrouve avec une étagère pour Coelho et une autre pour Kinsella/Wickham

3) Je change de marque-pages à chaque nouvelle lecture.
Comme ça, j'en use aucun !
Si j'ai pas assez de marque-page, comme ils sont dans un certain ordre, hop, je recommence

4) Je me lève à 5h tous les jours juste pour lire.
J'ai 3 enfants dont un petit bébé, je dois m'occuper en plus de la maison. 
Je prends le temps où je peux. Je lis donc à peu près de 5h à 6h30 (si je me réveille plus tôt, ou si j'en ai marre, etc). Ça me laisse une demi heure pour me préparer avant de préparer les enfants pour l'école.

5) Je me fie (trop) à la couverture.
Si elle ne m'attire pas, j'avoue que ça me rebute...
C'est comme ça qu'on se retrouve à attendre 300 ans avant de lire les Kinsella (j'aime vraiment pas ces dessins :s )
Par exemple, les couvertures Milady j'aime vraiment vraiment pas du tout :s

6) Je m'arrête à chaque chapitre.
Je déteste m'arrêter en plein milieu d'un chapitre.
Et je regarde le numéro de la page, et le nombre qui me reste jusqu'à la fin

7) Je n'achète que sur le net et que du neuf
Pour le net, c'est juste plus pratique. Jme vois bien traverser la ville pour 3 bouquins tiens... 
Et les biblio j'arrive pas
Pour le neuf, c'est simplement parce que j'aime pas les livres abîmés, j'aime l'odeur du  neuf
(mais en même temps j'adore l'état de mon Misery, son histoire, notre vécu, tout ça)
Bon, souvent pour les lectures communes ou les trucs du genre, si le livre me tente pas à 2000 % j'achète d'occas (et le rachète en neuf s'il m'a plu)

8) Il me faut le silence total pour lire
Pas de télé, pas de musique, pas de gens. Ça me déconcentre, je regarde la télé ou je chantonne et je perds le fil trop vite

9) Je classe ma PAL
A peu près. 
Par ordre d'achat, même ici je l'ai classé comme ça, pas par ordre alphabétique.
Et donc j'essaie de la lire dans cet ordre.
Sauf quand il y a plusieurs livres d'un même auteur qui se suivent...

10) Je lis Misery une fois par an
Depuis 1998. (Je peux même dire que la première fois, c'etait en Juillet)
Et encore, au début c'était plutôt deux trois fois !!


J'ai hésité avant de faire ce Top en me disant "jle remplirais jamais" et en fait là j'ai mis 1h à le rédiger "ha merde j'ai oublié ça et ça aussi !"
(Ceci dit, ça compense avec les deux prochains Top qui se feront sans moi)

18 novembre 2011

Lexi Smart a la mémoire qui flanche (Sophie Kinsella)


Résumé :
Ce qu'on appelle un trou noir. Le black-out. Trois ans d'existence purement et simplement passés à la trappe. Entre-temps, Lexi la loseuse, dents de travers et poches percées, flanquée d'un boyfriend passablement minable, a fait place à Lexi-les-dents-longues, Wonder woman bien mariée, mal entourée, sapée luxe et manucurée... Où, quand, comment ? Mystère et boule de gomme. Une chose est sûre : sa nouvelle vie ne lui ressemble plus. Remue-méninges en perspective...

Mon avis :
Évidemment, j'adore encore et toujours Sophie Kinsella. Sans parler de Becky, j'ai adoré Samantha et Emma.
Et vraiment, Lexi, c'était absolument Wahou !
De Ratichiottes on passe au Cobra, une espèce de garce, un mari en carton, une cage dorée, plus d'amies.
La nouvelle Lexi, celle que tout le monde connait, non mais elle est horrible, je déteste ce genre de nanas.
Mais la nouvelle Lexi avec l'esprit de l'ancienne, mon dieu mais c'est une pépite !!! J'imagine la tête des personnages en la découvrant comme ça, Byron et tout, HA HA.
Byron, parlons en tiens ! Mais pourquoi elle lui a pas enfoncé son poing dans la figure à cet immonde connard ?
Et Eric, c'est quoi son problème ? Tu peux être riche à crever sans être psychorigide merde. Le manuel, la vie prout-prout, ça va là ho o_O
Heureusement, Jon est là !
Non mais du début à la fin je me suis demandé ce qu'il voulait, qui il était vraiment, je cherchais la vérité et les bobards "c'est peut être vrai alors ?" "ha là elle a ptete raison de pas le croire".
Sincèrement j'étais à fond dans le truc là...
Rho et la mère et la soeur de Lexi, mais elles sont dingues !!! L'autre avec ses chiens mais c'est fantastique !!! (Je déteste les gens qui donnent des noms d'humains à leur chien. Un jour j'ai croisé un Jack Russel du nom de Gary. J'en pouvais plus de rire)
Et comme d'habitude, le personnage principal se décarcasse à mort, fait tout son possible pour se sortir de sa merde, trouve des moyens pas possibles, se gamelle, se relève et défonce tout (sauf l'immonde connard mais bon ça j'y peux pas grand chose).
Et comme toujours, c'est fabuleux.

16 novembre 2011

HHhH (Laurent Binet)


Résumé :
Prague, 1942, opération « Anthropoïde » : deux parachutistes tchèques sont chargés par Londres d'assassiner Reinhard Heydrich, le chef de la Gestapo et des services secrets nazis, le planificateur de la Solution finale, le « bourreau de Prague ». Heydrich, le bras droit d'Himmler. Chez les SS, on dit de lui : « HHhH ». Himmlers Hirn heißt Heydrich – le cerveau d'Himmler s'appelle Heydrich. Dans ce livre, les faits relatés comme les personnages sont authentiques. Pourtant, une autre guerre se fait jour, celle que livre la fiction romanesque à la vérité historique. L'auteur doit résister à la tentation de romancer. Il faut bien, cependant, mener l'histoire à son terme…

Mon avis :
La seconde guerre mondiale est un sujet qui me fascine.
Je deviens hystérique comme une puce sur un chien dès qu'on parle d'Hitler.
Ce bouquin là, je l'ai attendu et attendu...
J'en ai entendu tellement de bien partout, j'avais hâte de l'avoir.
Ça, c'était avant le drame.
J'ai commencé la lecture, et j'ai de suite adoré sa façon de s'exprimer, les expressions, la tournure des phrases et tout et tout, le récit passe bien vite comme ça donc c'est à l'aise.
Et puis, un chapitre sur deux on a le droit à sa vie privée (on sait que son amie s'appelle Natacha, que le code de l'entrée de chez elle c'est 4206 "comme Juin 42" que sa sœur (à elle) s'est mariée un 27 mai "le même jour que l'attentat", qu'un de ses amis croyait que son roman n'était pas 100 % réel...)
Bref, on s'en fout royalement, ça ne sert strictement à rien dans l'histoire.
Qu'il nous dise "je suis tellement plongé dans cette histoire que le moindre petit détail me fait tilter, comme 4206 pour juin 1942, etc etc" oui, pourquoi pas, là on voit que le mec il est à fond dans les recherches et qu'il ne vit qu'avec ça à longueur de journée, mais franchement non sa vie perso en fait on s'en cogne complet
Ça m'a flingué ma lecture et j'ai été démotivée.
J'ai abandonnée le livre avant la 100eme page, et pourtant j'en avais très très très envie !!!

12 novembre 2011

Ô Verlaine ! (Jean Teulé)


Résumé :
Un jeune poète à la rencontre d’un grand poète.
Natif de Béziers, Henri-Albert Cornuty habitait la ferme de ses parents quand son oncle lui offrit pour son quinzième anniversaire les Poèmes saturniens de Paul Verlaine. Cette lecture le troubla si fort que, sans prévenir qui que ce soit, il partit pour Paris rencontrer son idole. Il fit la route à pied et rencontra Verlaine au premier jour de l’automne 1895. Il ne le quitta plus jusqu’à sa mort trois mois plus tard.

Les derniers mois de la vie de Verlaine : alcoolique grandiose, amant frénétique et désordonné (« J’ai toujours été amoureux d’un sexe ou deux… »), bigame maltraité par ses deux compagnes, il tituba jusqu’au tombeau entre l’ignominie et le sublime…
La vie de Verlaine fut extravagante mais les derniers mois de sa vie touchèrent au surréalisme. Il n’avait que cinquante et un ans, perclus de maux : syphilis, altération sanguine, diabète, souffle au cœur, cirrhose du foie, érysipèle infectieux, hydarthrose, pneumonie (il fallut ajouter une seconde pancarte au pied de son lit d’hôpital pour en dresser la liste complète). Et c’est au moment où il ne lui restait qu’une poignée d’admirateurs inconditionnels (dont le préfet Lépine qui interdit aux policiers du Quartier latin d’arrêter Verlaine quelles que soient ses frasques), au moment de la pire déchéance matérielle et morale, au moment où les gloires de l’époque l’accablaient de leur mépris, qu’une vague de sympathie naquit chez les étudiants qui, en quelques mois, en firent leur idole. Ils aimaient sa liberté de ton, la force de ses anathèmes, le désordre de sa vie, le génie de sa poésie. Ils se battaient pour l’écouter dans les cabarets, étripaient les mauvais esprits qui ne partageaient pas leur passion, encombraient sa chambre d’hôpital pour l’écouter déclamer et lui assurèrent à sa mort des funérailles grandioses. Ce jour-là, le Destin poussa la générosité jusqu’à faire tomber le bras de la Poésie après que le corbillard fut passé sous la statue de Carpeaux qui orne la façade de l’Opéra.
Tous les faits sont exacts. Le reste est inventé.
Fol amoureux de ce personnage magnifique et terrifiant, Jean Teulé raconte à travers les yeux de Cornuty ces derniers mois extravagants.

Mon avis :
Ça faisait un moment que je n'avais pas lu Teulé (ha si, quand même !).
D'ailleurs, c'etait Rainbow pour Rimbaud, le dernier, ha ha !
Bref, j'ai adoré, comme toujours.
Ça en devient presque lassant...
J'ai adoré ce récit, je l'ai lu (dévoré !) avec toute la passion du monde, à chaque ligne je visualisais David Thewlis en Verlaine décadent, abîmé, malade. Grandiose.
Je l'ai même préféré à Rainbow pour Rimbaud. Bon, on ne peut pas comparer. Rainbow se passe à notre époque avec en histoire de fond Rimbaud, et là on parle vraiment de Verlaine à la fin de sa vie, c'est un autre contexte donc vraiment rien à voir. Mais j'ai préféré (et pourtant Dieu sait à quel point j'aime Rimbaud).
Après, il faut aimer les textes crus, ça c'est évident. Entre le style Teulé et le style Verlaine, les prout-prout sont bien servis !
Voilà, magnifique récit, poignant, dégoûtant, passionnant, fabuleux. J'ai eu très très pitié de Verlaine.
Mais également une grande admiration. Teulé nous expose un Verlaine absolument magnifique.
La mort de Verlaine est tellement bien écrite, c'est un passage merveilleux, j'ai adoré...

Ah, on en n'était pas à : "Voici des fruits, des fleurs, des feuilles, et des branches / Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous..." on en était à "Voici mon gourdin que tu vas prendre dans la gueule, connasse, et puis mon pied au cul aussi !"


10 novembre 2011

Cinq filles, trois cadavres, mais plus de volant (Andréa H. Japp)


Résumé :
Cinq copines partagent depuis toujours leurs déboires professionnels et sentimentaux : Emma la blonde pulpeuse en mal d'enfant, Nathalie la mère au foyer qui vient de se faire plaquer, Hélène la tête chercheuse qui a fait de son absence de diplomatie une arme redoutable, Charlotte la psy qui finit toujours par coucher avec le plus gratiné de ses patients, et enfin Juliette, l'esthéticienne qui dorlote une clientèle masculine triée sur le volet. Le jour où Charlotte découvre un cadavre enchaîné au volant de sa voiture, elle panique et appelle immédiatement ses amies à la rescousse. Les cadavres s'accumulent …

Mon avis :
Bon déjà, j'ai eu vachement de mal à entrer dans la lecture.
La description des 5 copines prend un temps fou, j'ai fini par m'emmêler les pinceaux.
Certaines fois, les phrases sont dures à suivre, ça passe d'une fille à l'autre et j'ai souvent eu du mal à capter qu'on venait de changer
Et puis il faut attendre une centaine de pages avant d'avoir le premier cadavre.
Bon, ceci dit, pendant les 100 premières pages il s'en passe des choses hein
Ça reste assez drôle, très sympa et malgré tout assez agréable une fois qu'on a pris le pli ^^
J'ai adoré toutes ces filles, elles avaient toutes un petit truc attachant, attendrissant (ou pas, parce que des fois elles font un peu flipper quand même).
L'intrigue policière ? Moi, j'étais à fond ! Autant leur vie à coté j'en avais rien à faire, autant cette histoire de cadavres qui poussent partout, c'était hyper intriguant et génial. Et super bien ficelé.

Et la fin !!! J'ai bien ri aux deux derniers chapitres

8 novembre 2011

Top Ten Tuesday [4]

Top Ten Tuesday est un rendez-vous initialement créé par The Broke and the Bookish et repris en français par Iani.
A chaque rendez-vous, on vous proposera de partager votre "Top ten".


Cette semaine, le thème est :
Les 10 livres que vous garderiez à tout prix dans votre bibliothèque s'il ne devait rester qu'eux

1) Misery de Stephen King

2) Un heureux événement d'Eliette Abécassis

3) L'alchimiste de Paulo Coelho

4) Dieu est un pote à moi de Cyril Massarotto

5) L'enfant de Noé d'Eric-Emmanuel Schmitt

6) L'origine de la violence de Fabrice Humbert

7) La vague de Todd Strasser

8) Si c'est un homme de Primo Levi

9) Le prochain truc sur ma liste de Jill Smolinski

10) L'accro du shopping attend un bébé de Sophie Kinsella

Voilà 10 livres qui m'ont marquée, par leur dureté, leur beauté, leur humour ou leur légèreté.
Misery est évidemment numéro 1 à vie, il restera à tout jamais LE livre (le seul s'il ne devait en rester qu'un). 

La semaine dernière il n'y a pas eu de TTT simplement parce que j'ai été incapable de trouver 10 auteurs avec pleins de livres.
A part deux trois avec une dizaine de livres, le reste c'était insignifiant. Et j'avais plus envie de faire un TTT juste pour le faire. Maintenant si j'en ai pas 10, vous devrez vous en passer.

6 novembre 2011

Surprise dans ma BAL

Le mois dernier j'ai participé à un swap.
Sur un forum de mamans, et dont le thème etait "retour en enfance/gourmandise" (et c'est dingue comme les deux vont affreusement bien ensemble !)
Bref, dans le cadre de ce swap, ma swapeuse m'a rajouté une surprise :

Comme il est TROP beau !!
Il est en bois, magnifique, et tout et tout
Vraiment, autant j'ai adoré ouvrir mon colis et j'ai bien rigolé, autant ce marque-page est l'un de mes preferés de ma collection
Si jamais tu passes par là Salsa, vraiment encore merci beaucoup !

4 novembre 2011

Les répliques les plus drôles du théâtre (Pierre Arditi)


Résumé :
De Georges Feydeau à la troupe du Splendid, en passant par Sacha Guitry, Marcel Pagnol, Marcel Aymé, Jean Poiret, Françoise Sagan, Didier van Cauwelaert ou encore Francis Veber : de tout temps l’esprit le plus acéré a soufflé au théâtre, véritable mine de répliques caustiques, brillantes, irrésistibles. C’est dans ce vivier de l’humour français qu’ont été puisés les trésors d’inventivité et de drôlerie réunis ici. Pierre Arditi, amoureux et grand serviteur du théâtre, est le meilleur des guides pour faire visiter ce patrimoine unique, et encore trop peu connu, d’ironie et d’éloquence.

Mon avis :
J'avoue que j'ai jamais vraiment compris l'interet de ce genre de bouquins.
T'es une star, à priori pas du tout ecrivain, tu t'emmerdes alors hop, tu sors un bouquin sur les blagues les plus droles, les meilleures citations, les meilleures repliques, bla bla bla.
Pourquoi une vedette et pas une autre ? Pourquoi Pierre Arditi et pas Robert Hossein ?
Enfin n'allez pas croire hein, j'aime beaucoup Arditi !
Mais c'est le genre de bouquin en lui meme que je capte pas... Tu le lis une fois, ça te prend 5 minutes, et ?
Pour moi, c'est pas un bouquin "utile" dans le sens où on va pas le lire 20 fois...
Mais bon, on passe quand meme un bon moment.
Il y a des repliques pas terribles, des repliques qui font sourire, d'autres qui font carrement rire, et d'autres "ha ouais jme souviens de cette scene HA HA"
Bref, j'ai bien aimé, meme si selon moi c'etait pas necessaire d'ecrire ce bouquin

Le chagrin c'est comme le ver solitaire : le tout c'est de le faire sortir.

Il n'y a pas de plaisir sans risques. Quand tu couches avec une femme, tu peux toujours attraper la variole, pas vrai ? Eh bien, la guerre, c'est pareil.

- En 1906, Lady Havelock est enlevée à Londres. (...) Son mari refuse de payer la rançon. Il reçoit d'abord une oreille, puis deux, puis un doigt, puis une main, puis un bras...
- Bon, ça va, est-ce qu'il a payé finalement ?
- Non, pour ce qui restait, ça n'en valait pas la peine.

2 novembre 2011

Un heureux événement (Eliette Abecassis)


Résumé :
" Désormais ma vie ne m'appartenait plus. Je n'étais plus qu'un creux, un vide, un néant. Désormais, j'étais mère. " Violent, sincère, impudique, le nouveau roman d'Eliette Abécassis brise les tabous sur la maternité, cet " heureux événement " qui n'est peut-être qu'une idéologie fabriquée de toutes pièces.

Mon avis :
J'ai reçu ce livre ce mois ci, alors que j'étais tombée dessus il y a 5-6 ans.
En lisant le résumé, je me suis dit que c'était du grand n'importe quoi.
Un bouquin sur les mauvais cotés de la grossesse ? QUELS mauvais cotés ?!!!
A l'époque, je n'avais qu'un enfant, j'avais vécu une grossesse absolument parfaite, la meilleure période de ma vie, alors j'avais du mal à piger comment on pouvait détester cet état à ce point, être si négative quant à la maternité.
"Si ça lui plaisait pas elle avait qu'à avorter cette conne"
Du coup j'ai refusé d'acheter ce bouquin.
Et puis, j'ai eu mon 3eme enfant.
Et là, j'ai compris. J'ai compris tout ce qu'elle voulait dire.
Je sais aujourd'hui que même si on aime les enfants, nos enfants, la maternité, on ne choisit pas toujours.
Alors j'ai acheté le livre, après la sortie du film (que j'ai refusé de voir, au début. "même si la BO est de Sinclair"), parce que mes copines mamans ont toutes kiffé ce film.
Bon déjà désolée, mais moi un bouquins sur le sujet, jt'en fais 600 pages, pas 160. Il est tout fin !!!
Limite j'étais déçue... Par contre, la couverture est superbe. Pleine de douceur, pour un sujet si grave et tabou, j'aime énormément !
Et puis j'ai fait des petites recherches rapides sur l'auteur. Et en fait, sans rien connaître d'elle, finalement le peu que je sais, j'aime beaucoup !
J'ai lu le livre d'une traite, pendant la nuit.
J'ai adoré.
Oui, être maman c'est du bonheur, mais pas "QUE". Et non, malgré tout le bonheur, ce n'est pas "le plus beau métier du monde"
Je me suis retrouvée à plusieurs passages, c'était moi, c'était toutes les mères (et les belles-mères).
J'ai pas mal pleuré à certains passages, pour moi c'etait très dur à lire, mais là je pense que c'est surtout selon l'histoire de chacune.
C'est beau, c'est fort, c'est niais, c'est l'amour, c'est violent, c'est vrai, c'est profond, c'est sincère, c'est universel.
Ce livre est juste beau. Et dur.
Merci madame Abécassis. Merci d'avoir osé. Merci d'avoir écrit la vérité. Merci d'avoir brisé un tabou.

Pourquoi fait-on des enfants ? Par Amour, par Ennui et par Peur de la mort. Les trois composantes essentielles de la vie.
Faire un enfant est à la portée de tous, et pourtant peu de futurs parents connaissent la vérité, c'est la fin de la vie.

Avant. J'ai 33 ans, des cheveux longs, soignés, raidis par des brushings. Je suis maquillée, habillée, parfumée. Je suis intense, romantique, intellectuelle, passionnée.
Après. Je n'ai pas d'âge, mes cheveux tombent, mes yeux sont perdus dans le vide, je ne vois plus rien, car prendre mes lunettes est le jeu favori du bébé, je suis pieds nus, je porte des tshirts sales, et je n'aime que dormir. Je suis cynique, désespérée, bête, et souvent méchante. Je suis femme au foyer. Je suis épouse. Je suis mère

Je tentais d'imaginer l'enfant, et notre vie ensemble dans notre petit cocon à trois. Je voyais le bébé rose dans son couffin, nos deux têtes penchées sur le chérubin... Je pensais au moment où j'allais dormir avec lui, tous les deux dans notre lit, retrouver l'unité perdue de nos corps embrassés dans l'étreinte de la vie. J'attendais la vie. J'ignorais alors qu'elle rimait avec anarchie

En dépit de ce qu'avance Laurence Pernoud version 2000, c'est une mauvaise idée de faire participer les compagnons à l'accouchement, conformément à ce qu'annonce Laurence Pernoud de 1970

Les hommes sont de faibles choses. Ils sont trop sensibles. Ils n'ont pas connus les menstruations, les nausées, la grossesse, l'accouchement, l'épisiotomie. Les hommes sont des femmes heureuses.

Elle trouvait que j'avais un périnée très tonique, et cela me faisait plaisir d'entendre cela. C'était le premier compliment qu'on me faisait sur mon physique depuis que j'avais accouché.

Voilà, me dis-je, le secret de la femme mère. C'est notre force en même temps que notre faiblesse. Nous sommes les mères, nous sommes les terres, nous sommes la lune et les marées, nous somme des femelles, nous sommes l'origine de la vie.

Comment pouvait-elle me sevrer . Comment allais-je me passer d'allaiter ?