28 février 2013

[Février] Bilan du mois



Oui oui ho ça va hein, je sais, vous avez attendu ce bilan toute la journée bla bla bla (non mais vous me laissez le temps de rentrer de vacances ou bien ?)

Alors, je disais donc. Ce mois ci, j'ai lus 6 livres ( 1/2), soit 1966 pages.

Un énorme coup de cœur pour Blanche comme le lait, rouge comme le sang. J'ai d'ailleurs appris il y a quelques jours que le livre a été adapté au cinéma (encore un. à croire que les scénaristes n'ont plus d'imagination). Reste à voir ce que ça a donné mais j'approuve quand même l'idée.
Magnifique moment également avec Madame Hemingway et La ballade de Lila K
J'ai aussi superkiffé Un amour vintage (on est chauvine ou on ne l'est pas, hein)
Et on ne va pas parler pendant 107 ans du bide monstrueux de La fortune de Sila, hein.

       


Ce qui me fait pour les challenges, à peu pres ça :


11/52


2/12


5/10


40 livres lus


28 livres lus


2 points


1 livre lu


1966 pages lues


1 livre lu


20 février 2013

Mademoiselle Liberté (Alexandre Jardin)

Résumé :
Liberté a dix-huit ans. Elle refuse ce que la plupart des hommes tolèrent : un amour imparfait, sans folie. Horace, le proviseur de son lycée, sait lui aussi vivre la vie : ce furieux ne se repose que dans l'excès. Marié à une épouse professionnelle, il rêve de foncer dans un destin superlatif. Liberté décide de chercher avec lui la perfection : elle ne se contentera pas d'un brouillon de liaison, elle exigera la passion intégrale, portée à son comble, fignolée jusqu'au délire. Ces deux forcenés tenteront un amour idéal. Ils désirent un chef-d'œuvre sinon rien.

Mon avis :
Alexandre Jardin nous offre ici une histoire d'amour absolument grandiose.
Liberté est jeune, elle a été élevée par son père qui lui a tout appris.
Cette jeune fille est une épicurienne, une vraie de vraie. Une qui débarque chez toi pieds nus juste parce que ça lui fait plaisir. Une qui ne vit que passionnément, pour tout, tout le temps, le bon comme le mauvais doit être plus que parfait. L'amour doit être parfait, aucune fausse note.
Elle prend la vie comme elle vient, sans s'inquiéter de quoi que ce soit (au pire elle meurt, mais c'est sans importance, du moment qu'elle aura vécu à fond)
Horace, son proviseur et prof de philo, est marié depuis 9 ans mais on se demande encore pourquoi. Sa femme est quelconque, leur vie conjugale aussi, leur maison idem, et leur routine est pire encore.

L'histoire commence avec la femme d'Horace qui reçoit une lettre anonyme de Liberté. Elle y décrit son amour pour Horace, sa tristesse de le voir vivre si moyennement. Elle ordonne presque à madame d'assurer un peu plus correctement sinon va y avoir colère rouge.
En plus, elle lui joint toutes les lettres qu'elle envoie à Horace, par "souci de transparence".

L'ironie du sort fait que Liberté est la baby sitter des enfants du couple. Régulièrement elle vient à leur domicile pour s'occuper de ces deux gamins, parfois quelques heures, parfois un week-end.

Et c'est pendant un de ces week-end que Liberté va ouvrir les yeux d'Horace, lui montrant comment vivre et comment aimer.
Horace est un peu maladroit, question d'habitude. Il galère un peu au début à être complètement à fond, il se laisse porter par Liberté.
Elle, elle n'est jamais entièrement satisfaite et cherche toujours à corriger ce qui ne la comble pas.
C'est comme ça qu'ils en arrivent à recommencer et recommencer encore chaque chose qu'ils vivent. leur rencontre, leur premier repas, leur première nuit, chacun de leurs dialogues, même le plus anodin.

C'était une aventure réellement extraordinaire, intense. Limite pure. Un amour entier, vrai, et réciproque.
Alexandre Jardin a une plume totalement divine. Les mots sont magiques et les pages se tournent toutes seules, nous emportant dans un tourbillon d'amour et de passion.
Divin.


 

16 février 2013

La ballade de Lila K. (Blandine Le Callet)

Résumé :
Une jeune femme, Lila K., fragile et volontaire, raconte son histoire. Un jour, des hommes en noir l'ont brutalement arrachée à sa mère, et conduite dans un Centre, mi-pensionnat mi-prison, où on l'a prise en charge. Surdouée, asociale, Lila a tout oublié de sa vie antérieure. Son obsession : retrouver sa mère, recouvrer sa mémoire perdue. Commence alors pour elle un chaotique apprentissage, au sein d'un univers étrangement décalé, aseptisé, où les livres n'ont plus droit de cité…

Mon avis :
En refermant ce livre, je n'ai qu'une chose à dire : je comprends pourquoi il a gagné le prix des lecteurs.
Cette histoire est forte et très intense.
Je ne sais plus où je l'avais lu, mais c'est vrai qu'on retrouve vraiment l'influence de 1984. Big Brother is watching you.
Lila est toute gamine, elle vit dans un centre, elle n'a plus de mère, ne sait rien de sa vie, de sa famille, d'où elle vient.
L'histoire se passe à une époque et dans une ville où il y a des caméras et des micros absolument partout. Aucune intimité, surveillance maximale. Des lois strictes pour tout (pour travailler intra muros, pour faire un enfants, des chats OGM qui changent de couleur de pelage, implant contraceptif obligatoire, etc etc)
Lila est très intelligente, elle a une mémoire impressionnante et est très mature.
Elle a du vivre de sacrés traumatismes dans sa petite enfance, parce qu'elle déteste les contacts, les odeurs corporelles, et les repas qu'on est obligé de lui faire avaler de force ou par sonde.
Un jour, un certain monsieur Kauffman, un gros bourru au cœur tendre, la prend sous son aile. Il est brut de pomme et dit toujours ce qu'il pense, que ça plaise ou non, même aux autorités. Très vite, Lila et lui deviennent très proches. Il l'aide à se sociabiliser, à travailler, à accepter les gens. Il l'aide même pour sa mère. C'est un travail qui prend du temps mais Lila fait des efforts. De toute façon elle n'a pas le choix, si elle veut quitter le Centre à sa majorité et donc retrouver sa mère.
Retrouver sa mère. Savoir pourquoi elle ne l'est plus légalement, ce qui lui est arrivé, pourquoi est-elle ici, etc etc. Lila ne vit que pour ça. Mais difficile de fourrer son nez partout, avec toutes ses caméras...

Et puis, Lila devient majeure, le Centre la juge apte à vivre en société. Tant mieux !
Elle vit sa vie normalement, travaille, se socialise, rencontre des gens, parle même ! Ses recherches avancent de jour en jour et elle sent qu'elle touche au but...

Et quand le but est atteint... Là, ça devient grandiose, énorme, puissant !

J'ai vraiment eu énormément d'admiration pour Lila. Sa force, son courage, sa hargne, sa soif de connaître son histoire... Et son évolution. On la voit grandir, vraiment, ne plus avoir de dégoût pour les gens, les côtoyer naturellement.. Et si l'histoire est fabuleuse, la fin l'est tout autant.

Le seul bémol, pour moi, c'est la longueur des chapitres. J'ai jamais aimé les chapitres qui durent trop et là j'ai été servie. Mais c'est juste une question de confort, ça ne change rien à la lecture et à l'histoire.


12 février 2013

Un amour vintage (Isabel Wolff)

Résumé :
Phoebe Swift vient d'ouvrir une boutique de vêtements d'occasion à Blackheath. Pour surmonter sa tristesse due à la mort de sa meilleure amie Emma, elle se réfugie dans son métier : rendre à ces merveilleuses pièces vintage leur splendeur passée et leur offrir une nouvelle vie.
Un jour, Phoebe rencontre Thérèse, une vieille dame française qui souhaite lui vendre quelques tailleurs et costumes élégants. Parmi sa garde-robe, Phoebe découvre un manteau d'enfant bleu ciel, datant des années 1940. Dans un premier temps, Thérèse préfère garder le secret sur l'histoire de ce manteau, mais à mesure que les deux femmes deviennent amies, elle se confie à Phoebe, qui écoute attentivement son récit sans se douter que celui-ci a un lien profond et intime avec sa propre vie...

Mon avis :
J'ai fini ce livre ce matin (ou cette nuit, c'est selon). Et Wahou !
Bon déjà, un truc qui m'a vraiment, mais vraiment vraiment, fait super plaisir, c'est que souvent au fil des pages, l'auteure nous parle d'Avignon.
Phoebe y va régulièrement pour acheter sa marchandise, et vraiment, voir tous ces noms de patelins ça m'a mis un smile énorme (je vis en Avignon. ouais sinon ça n'a strictement aucun intérêt hein).
Phoebe est une femme extraordinaire. Elle a 34 ans et ne se remet pas de la mort de sa meilleure amie (qui l'était depuis 25 ans). Elle voue un culte sans limite au vintage, à la mode, au style. C'est vraiment sa raison de vivre, c'est très bien écrit pour ça.
Emma, d'ailleurs, était aussi dans la mode. Elle fabriquait des chapeaux.
Un jour, pendant une vente aux enchères pour une robe qu'elle désire avoir pour sa boutique, elle rencontre Miles. Un riche avocat veuf père d'une connasse de 16 ans. Une chose en entraînant une autre, il l'accoste, ils se parlent, se voient plusieurs fois et bien sur, tombent in love. Ça se comprend. Miles a 48 ans (même son mec est vintage), les cheveux grisonnants et un charme dingue. Et Phoebe est jolie, passionnée, et quelqu'un de très attachant.
Village Vintage doit son stock aux enchères donc, aux séjour de Phoebe en Avignon (ouais, on dit "en"), mais également à ce que les gens lui amènent. Thérèse la contacte, elle a tout un stock à virer et elle ne peut pas se déplacer.
C'est comme ça que régulièrement, Phoebe se retrouve chez cette vieille dame, elles se confient l'une à l'autre, deviennent très proches, s'avouent des secrets et s'aident.
Thérèse est une dame attendrissante, touchante. Elle est triste, ses souvenirs sont loin d'être joyeux et elle traîne un lourd fardeau. Un peu le même que Phoebe.

Au fil de l'histoire, on suit Phoebe dans sa relation avec Thérèse, avec Miles, avec sa famille, avec les clientes. J'ai adoré quand ces clientes lui racontaient l'histoire des vêtements qu'elles lui amenaient. C'était limite émouvant... Et puis, les clients qui viennent acheter. Ils ont tous une histoire. J'ai adoré connaître toutes ces tranches de vie, cet amour pour le vintage, les miracles de ces vêtements.
J'arrivais parfaitement à visualiser la boutique, la deco, la disposition des vêtements, les robes cupcakes, c'était vraiment très bien décrit, ça donnait super envie.
Et puis on apprend aussi l'histoire de Phoebe, et celle de Thérèse.. C'était magnifique et super émouvant. Je vous cache pas que j'ai versé ma petite larme, par ci par là

Vraiment, j'ai adoré cette histoire, ça frôle le coup de cœur. Mon passage vraiment préféré de tous, c'est la séance avec la médium. Grandiose. Fou rire du jour.
Mais en fait, j'ai tout aimé. L'écriture (ça se lit hyper vite), les personnage, le vintage, l'histoire, les découvertes, les rebondissements. Absolument tout.
(Sauf les fautes de frappe)
Et la couverture est un pur bonheur ♥






8 février 2013

Madame Hemingway (Paula McLain)

Résumé :
Chicago, octobre 1920. Hadley Richardson a 28 ans et débarque du Missouri lorsqu’elle fait la connaissance d’un jeune homme de 20 ans, revenu blessé de la Grande Guerre, Ernest Hemingway. Après un mariage éclair, ils embarquent pour la France et se retrouvent à Paris au cœur d’une « génération perdue » d’écrivains anglo-saxons expatriés – Gertrud Stein, Ezra Pound, James Joyce, Scott Fitzgerald… Rive gauche, entre l’alcool et la cocaïne, la guerre des ego, les couples qui se font et se défont et la beauté des femmes, Ernest travaille à son premier roman : Le soleil se lève aussi, qui lui apportera consécration et argent. Mais à quel prix ? Hadley saura-t-elle répondre aux exigences et aux excès de son écrivain de mari ? Pourra-t-elle rester sa muse, sa complice, son épouse ?

Mon avis :
Je tiens à remercier Le livre de poche pour ce livre, parce que sans ça, je sais que je ne l'aurais pas lu.
Et je serais passée à coté de quelque chose !
Toute cette littérature, Hemingway et les autres, c'est vraiment pas quelque chose qui m'attire, je ne connais rien d'eux, de leurs ecrits, ni quoi que ce soit. Moi je suis une pure contemporaine.
Autant dire que déjà, ce livre a été hyper instructif pour moi. J'ai énormément appris sur la vie d'Hemingway, son parcours.
Et puis l'époque, bien sur. La guerre est finie, il est traumatisé, on est en pleine prohibition, mais c'est malgré tout la fête. L'ambiance, le langage, les moeurs et la manière de vivre...
Et puis, la rencontre entre Hadley et Ernest. Il est plus jeune et c'est un grand collectionneur de femmes (en même temps, Ernest, sacré beau gosse), elle est plus âgée et n'a aucune expérience amoureuse, hormis deux trois bisous. C'est un petit jeune alors qu'elle est déjà vieille fille.
Et pourtant, pendant cette fête, elle le voit, et c'est le coup de foudre. Leur amie commune a beau la mettre en garde, elle s'en fiche, elle est top attirée par cet homme dont elle ne sait rien, à part qu'il est un très bon boxeur.
Ils deviennent d'abord amis, et quand Hadley rentre chez elle, ils s'écrivent. Lui plus qu'elle, il lui écrit plusieurs lettres par jour, et paie un supplément pour qu'elles lui arrivent au plus vite. A se demander qui est le plus accro à l'autre.
Rapidement, ils se revoient, se séduisent, se déclarent.
Et se marient !
Ils sont fous amoureux et elle est heureuse comme jamais. Elle est totalement dévouée à son mari, il est sa passion. Elle croit en lui, elle sait qu'un jour, il deviendra un grand écrivain, elle est là pour lui et l'encourage, le pousse. Et quand le journal pour lequel il travaille l'envoie loin 3 semaines, elle est perdue. Elle commence par savourer sa solitude et sa paix, mais se rend vite compte que sans son Ernest, elle n'est plus rien.
Ils partent assez tôt pour Paris, pour la carrière d'Ernest, pour que ça démarre, pour rencontrer les bonnes personnes...
Ernest a son petit caractère et pour écrire, il a ses manies, ses sautes d'humeurs. Comme tous les artistes, il est à fleur de peau et facilement irritable, ambiance ambiance !
Pour le reste, je pense qu'il suffit de connaître la vie d'Hemingway pour savoir comment leur histoire se poursuit [Ils seront mariés 6 ans et auront un fils. Ce fils aura deux filles : Margot et Mariel.]

Sincèrement, je ne sais pas ce que j'ai préféré dans cette histoire.
Qu'elle soit racontée par Hadley ?
Leur histoire d'amour terriblement romantique ? Non mais c'est vrai, ils sont trop mignons tous les deux
L'époque et le cadre, m'imaginer Chicago et Paris il y a presque 100 ans (ho p*tain) ?
Toute la culture qu'elle m'a apportée ? Vraiment, en ayant refermé ce livre, je me sens tellement moins con qu'il y a 2-3 jours ! J'aurais même pu apprendre quelques nouveaux mots si j'avais pensé à les noter -_-

Avec ce livre, j'ai découvert Hemingway et ça m'a donné une folle envie de lire au moins un de ses bouquins.
Je suis vraiment très très contente d'avoir pu lire ce livre, je m'en serais voulu d'être passée complètement à coté (malgré sa superbe couverture)

5 février 2013

La fortune de Sila (Fabrice Humbert)

Résumé :
Paris, juin 1995. Dans un grand restaurant, un serveur est violemment frappé par un client. Autour de lui, personne n’intervient. Ni le couple russe qui contemple cette scène avec des sentiments mêlés, ni la femme du client en colère, ni les deux jeunes gens, deux Français, venus fêter une première embauche à la banque. Une simple anecdote ? Pas même un fait divers ? Dans le cours des vies, aucun événement, si minime soit-il, n’est anodin. Et la brutalité de l’un, l’indifférence ou la lâcheté des autres vont bientôt se révéler pour ce qu’elles sont vraiment : le premier signe de leur déclin. De la chute du mur de Berlin à la crise financière de 2008, dans un monde façonné par l’argent, les destins croisés des acteurs de cette scène inaugurale, de l’oligarque russe au financier français en passant par le spéculateur immobilier, tissent peu à peu une toile. Et au centre de la toile, Sila, le serveur à terre, figure immobile autour de laquelle tout se meut.

Mon avis :
Holala. Je ne vais pas laisser beaucoup de suspens. Cette lecture a été un veritable fiasco. C'etait laborieux grand dieu...
Je me souviens encore de L'origine de la violence. J'avais adoré, vraiment tres fort. Ca fait 2 ans 1/2 que je l'ai lu et je me souviens encore. Pourtant, depuis, j'ai lu et oublié bien d'autres livres hein.
Bref. Et donc, j'ai été super heureuse d'avoir ce livre entre mes mains, parce que Fabrice Humbert, j'en suis tombée amoureuse presque.
Mais là, force est de constater que notre histoire ne peut plus durer (pardon).

Le resumé donne envie, on sent une histoire hyper interessante. Sila, le serveur, est un pauvre africain qui, apres avoir lu un article sur un américain qui avait gagné 2M$ pendant l'année precedente, reve de fortune, d'une nouvelle vie.
En parrallele, on suit les vies de plusieurs personnages, leur rapport à l'argent, leur vie, luxueuse ou non.
C'est l'histoire de l'argent, celui qui nous gouverne, le pouvoir, la soif de l'or.
Et ça, c'etait hyper bien trouvé, j'aime cette idée.
L'ecriture de Fabrice Humbert est parfaitement divine, en plus.

Mais voilà, du coup, l'histoire ne m'a pas du tout plu, j'ai accroché à aucun moment.
Je me suis ennuyée à crever et à moins de 100 pages, j'en avais déjà marre... Par moment je ne comprenais plus rien, meme !
Les chapitres sont longs, en plein milieu on quitte un personnage pour un autre, comme ça, sans transition. Fouyouyou quoi :/

Je suis tres triste de ne pas avoir pris un immense plaisir, pour le coup.

2 février 2013

Blanche comme le lait, rouge comme le sang (Alessandro d'Avenia)

Résumé :
Leo est un adolescent de seize ans comme tant d'autres : il aime le foot, les virées en scooter, et vit en symbiose parfaite avec son ipod. Les heures de cours sont pour lui une torture, et les professeurs constituent "une espèce protégée qui, on l'espère, s'éteindra définitivement".
Ainsi, lorsque se présente le remplaçant d'histoire et de philo, il n'en attend rien de bon. Mais le jeune professeur est différent : il incite les élèves à vivre intensément, à poursuivre leurs rêves.
Leo sent en lui la force d'un lion, mais il a un ennemi effrayant : le blanc. Le blanc, dans sa vie, c'est l'absence, la privation, la perte. Le rouge, en revanche, est la couleur de l'amour, de la passion, du sang. La couleur de Beatrice. Oui, car Leo a un rêve secret qui se nomme Beatrice, jeune fille aux cheveux roux que le blanc menace d'engloutir.

Mon avis :
Époustouflant. Voilà.
L'histoire est racontée par Leo, un ado comme tous les autres.
Le remplaçant arrive à peine, qu'il le prend en grippe, pour lui c'est qu'un minable. Bah ouais, un mec qui remplace des profs c'est quand même pourrave comme vie hein.
Leo est secrètement fou amoureux de Beatrice. Elle est belle et envoûtante, il en est obsédé.
Il est jeune, timide et rebelle, il n'ose pas avouer ses sentiments. Il n'y a que sa meilleure amie, Silvia, qui est au courant. Et qui l'aide, même ! Un numéro de téléphone, une lettre, etc etc.

Un jour, Beatrice tombe malade et s'absente des cours. Leo est désespéré et se bouge le cul pour essayer de lui parler.
La maladie de Beatrice et le prof de philo rapprochent ces deux adolescents.
Petit à petit, Leo change de comportement. Il a toujours les mêmes passions, les mêmes occupations, mais sa façon de vivre évolue, grâces à son prof.

Leo est un ado hyper intelligent, c'est vraiment quelqu'un de bien. Et ce livre est une merveille.
Cette histoire d'amour, la vie, le drame, le malheur. Tout ça mêlé à l'adolescence. Juste parfait.
Ce livre est d'une tristesse bon sang ! J'ai adoré, vraiment. C’était totalement beau. Une merveilleuse histoire d'amour, de vie, et de rêves à poursuivre.