8 avril 2013

La petite fille qui aimait la lumière (Cyril Massarotto)

Résumé :
Barricadé dans sa maison au cœur d'une ville déserte, un vieil homme prend des risques fous pour recueillir une petite fille blessée.
L'enfant ne parle pas, elle ne prononce qu'un mot : Lumière, elle qui a si peur du noir. Alors le vieillard parle, il lui raconte la beauté de la vie d'avant, les petites joies du quotidien, son espoir qu'on vienne les délivrer. Il lui enseigne la possibilité d un avenir, quand elle lui offre de savourer le présent.

Mon avis :
Holala !
L'histoire se passe dans une ville, on ne sait pas où.
C'est la guerre, depuis 4 ans déjà. Ça a commencé un jour de forte pluie.
On ne sait pas grand chose, si ce n'est que les Autres ont tués tous les habitants, avec une violence inouïe.
Les survivants se sont planqués dans les égouts, au milieu du dégueulasse et des rats.
C'est là que vivait une gamine dont on ne sait rien. Elle a été battue par les plus grands et s'est chapée, est sortie, malgré le danger représenté par les Autres.
Elle s'est réfugiée chez un vieux. Dans sa tête, elle l'appellera Monsieur Papi.
Monsieur Papi a tout perdu. Sa femme, leur fils, sa petite fille qu'il aimait énormément. Lui, il a échappé aux Autres, personne ne sait qu'il existe alors pour survivre, il vit cloitré dans sa maison, courant coupé et volets fermés.
Il récupère la petite fille, qu'il appellera Lumière, au début pas tellement motivé, mais il est vite pris d'affection pour elle.
Alors comme elle ne parle pas, et qu'elle n'a connu que la guerre, Monsieur Papi lui apprend tout. A manger de la vraie nourriture, à se laver avec du savon, à jouer avec des poupées... Lumière découvre la vie et sa beauté alors que Monsieur Papi ne connait que l'espoir.
Tous les jours, il bricole sa radio, il capte un signal, mais très faible. Il a cette radio et toute une collection de pile, pour savoir si un jour ce sera la fin de cet enfer.

Pendant toute l'histoire on assiste à l’évolution de leur relation, à Lumière qui renait, qui découvre, Monsieur Papi qui retrouve le sourire. Ils s’épaulent, s'aident, s’écoutent, s'assistent, se donnent du courage. Chacun a quelque chose à apporter à l'autre.

Comme toujours, j'ai adoré. C'est encore une histoire pleine de beauté, d'amour et d'espoir. Même sur fond de guerre, de malheur, c'etait magnifique. Et triste, comme toujours. Évidemment. J'ai eu les larmes aux yeux, je voulais pas que ça se passe comme ça. Mais c'etait magnifique magnifique...

 

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