4 juin 2013

Les amours de Laura Quick (Isabel Wolff)

Résumé :
Aller de l'avant, aller de l'avant... Voilà ce que Laura Quick ne cesse de se répéter. Depuis que son mari Nick a disparu sans laisser de trace, sa vie est entre parenthèses. Il faut que ça change ! Ce quizz télévisé dont elle doit être la présentatrice ne serait-il pas l'occasion de prendre un nouveau départ ? Surtout que l'un des premiers candidats n'est autre que Luke, son amour de jeunesse...
Le fleuve tranquille de Laura prend alors des allures de tourbillon : entre le souvenir obsédant de Nick, ses retrouvailles mouvementée avec Luke et les tabloïds excités par sa nouvelle célébrité, Laura a de quoi perdre la tête.
Mais que fait Cupidon ?

Mon avis :
Nick, le mari de Laura a totalement disparu depuis 3 ans. Aucune trace. Personne ne sait où il est, s'il est toujours vivant. Il n'a pris aucune affaire. Laura vit avec tout ça depuis ce temps, tous les jours elle voit ses vêtements, des photos...
Et donc, un beau jour, après 3 ans de questions, de peurs, de dépression, elle fait le deuil et décide de ranger tout ce qui appartient à son mari dans un coin, là où ça ne se verra pas.

Laura a aussi la manie de toujours tout retenir. Les dates, les chiffres, des détails, des mots. Enfin tout et n'importe quoi. Ce qui fait d'elle une personne très "culture populaire". Elle sait plein de choses inutiles qui peuvent toujours être casées dans une conversation.
De fait, elle s'occupe de rédiger des questions pour des quiz télé.
Elle travaille avec Tom, ils sont super amis. Tout le monde les voit super bien en couple mais non, ça ne viendrait pas à l'esprit de Laura. Déjà parce qu'ils sont collègues et amis, et puis bon, il a largué femme et enfant pour une autre et ça, ça plombe l'envie, hein.

Bref, Laura se retrouve à animer un quiz. Un nouveau genre.
Manque de bol (ou pas), ce jour là, le gagnant est Luke, son amour d'avant avant.
Ils se sont aimés très fort, c'était beau, ils étaient complices, amis et amoureux. Et cet empafé lui a brisé le cœur, et vla qu'il revient dans sa vie, s'incruste, la re-séduit et tout et tout...
Laura est aux anges parce que clairement, Luke est vraiment super. Et puis la nostalgie, tout ça.
Dommage, Luke se trimballe une sacrée casserole. Laura se montrera forte malgré tout pour surmonter cette tornade parce qu'elle aime vraiment Luke.

Et puis, il y a aussi Nerys, qui travaille avec elle et qui se mêle toujours un peu de ce qui ne la regarde pas, qui donne des conseils qu'on n'a pas demandé, mais qui n'est finalement pas si relou qu'elle en a l'air. Même si c'est vrai que de prime abord, je lui aurais bien foutue une ou deux baffes
Sans oublier Cythia, la voisine du dessous un peu cinglée qui se révélera être un soutien et une aide inespérés.
Et Magda !!! Holala Magda ! La pire de toutes... Insupportable, instable, violente, castratrice, manipulatrice. Vous savez, celle qu'on adore détester...

Et puis, il y a Felicity, la sœur aînée de Laura. Mariée, avec un parcours bébé très long et éprouvant. Elle est maman d'une petite Olivia et n'a d'yeux que pour elle.
Et puis Hope, la sœur cadette qui elle, ne veut pas d'enfant et soupçonne son mari d'être infidèle.

Bref, Laura est une larguée de la vie entourée par des gens assez hauts en couleurs, des exubérants, des dominés, des épanouis, etc etc. Et avec tout ça, elle doit se démerder pour oublier son mari et retrouver l'Amûr et vraiment, c'est pas fastoche, hein.

Alors, même si la fin est largement prévisible dès le premier chapitre, je continue d'affirmer qu'Isabel Wolff ne fait pas de la chick lit "classique". Ça reste des histoires de femmes, avec de l'amour et un boulot plutôt cool, mais il y a toute cette superficialité en moins, et peut être pas autant d'humour qu'avec nos autres auteures du genre. Et l'histoire est tout de même très bien, il y a des situations inattendues, cocasses, embarrassantes, rigolotes, de l'amour, de la beauté, etc etc. Et vraiment, j'ai adoré.
Et j'avoue que j'ai même versé une petite larmichette à la fin (bah on peut savoir mais se faire avoir quand même hein, ho)

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