31 juillet 2013

[Juillet] Bilan du mois

Tadaaaaaaaaaaaaaam, fin du mois \o/
Alors, en ce mois caniculaire (comme à peu pres tous les autres, quand on vit en Provence), j'ai lu 9 livres (commencé un 10eme), ce qui me fait 3193 pages.
Alors vraiment, jamais j'ai fait un truc pareil pendant des vacances scolaires, je me suis epatée. D'autant que j'ai loupé pas mal d'occasions de lire...
En fait, c'est surtout que comme c'est les vacances, je laisse la petite dormir plus longtemps, les grands jouent dans leur coin et moi JE GLANDE SUR MON BALCON AVEC MON BOUQUIN !
Donc, ça aide.

Maintenant, revenons à mes lectures de ce mois ci. J'ai eu le coup de coeur de ma vie pour Derrière la haine. Une putain de claque !
Et puis, sans surprise, un coup de coeur egalement pour Elle s'appelait Sarah. Magnifique. Je dois vraiment prendre le temps de regarder le film, maintenant...
J'ai lu mon premier classique ce mois ci, Le joueur d'echecs. Petit, efficace, simple. Bon debut pour moi, vu que j'ai encore quelques autres du genre dans ma PaL

Il y a des livres qui m'ont moins fait vibrer que d'autres, mais globalement je suis plutot satisfaite.



Au niveau de mes challenges, j'en ai largué pas mal en fait...

55/52


-2 ou -1 (en attente :p )


61 livres lus


8/10


5/6


7/12


10 livres lus


1 livre lu

30 juillet 2013

[Juillet] Achats du mois

Et voilà \o/
Je peux me remettre à acheter des livres (meme si je devrais pas trop ha ha)

Et donc, ce mois ci, j'ai commencé light avec ça :

En premier, au debut du mois, j'ai acheté ça pour la lecture commune

Et puis ça. Ca faisait un moment que je voulais me lancer dans cette serie

Et j'ai fini avec cette série dont "tout le monde" parle, je peux enfin me lancer dedans

29 juillet 2013

Les débutantes (J. Courtney Sullivan)

Résumé :
Elles se sont connues et aimées à l'université de Smith, haut lieu de la culture féministe. Le temps, le mariage, la vie d'adulte les ont séparées, jusqu'à la disparition de l'une d'entre elles.
Face aux déceptions de l'existence, rien n'est plus précieux que les souvenirs et les amies des années de fac. Bree, Celia, April et Sally vont s'en rendre compte.

Mon avis :
Après une page d'un bulletin des anciennes mailé à toutes, l'histoire commence réellement.
Chaque chapitre concerne plus précisément une des filles de la bande. On suit tour à tour la vie et les souvenirs de Celia, de Bree, de Sally ou April.
Parfois on a le même souvenir qui revient, d'un point de vue de l'une ou de l'autre concernée.

Smith, c'est une université de filles. Il y a quelques transgenres, qui sont majoritairement rejetées.
Les douches sont communes, alors les anciennes ont instauré des horaires, parce qu'il y a des lesbiennes qui aiment bien y fricoter. Ambiance !
Cette université semble être comme le berceau du féminisme. Énormément de féministes connues et reconnues sont passées sur ses bancs.
D'ailleurs, gros gros bon point : tout au long du récit, on peut lire des noms, qui nous ramènent à une notation. Bref, tres instructif, bourré de references, de journaux, de films, etc etc. J'ai appris pas mal de trucs et j'en suis bien contente !



Pendant 500 et quelques pages, on assiste donc à ces quatre vies, à ces quatre évolutions.
Elles sont en première année et se retrouvent à l’étage des chambres de bonnes. Elles font rapidement connaissance et finissent par être vraiment inséparables. Les portes des chambres ne servent plus à rien, en fait.
April est certainement la plus féministe du groupe, elle est la première influence de ces copines.
Les expériences, les épreuves et les bonheurs font évoluer ces jeunes filles, on a droit à un véritable court de féminisme américain contemporain.

Ces quatre nanas, je les admire. Pour pas grand chose, c'est vrai. Veganisme, féminisme, homosexualité. Que du banal quoi. Non, ce qui est intéressant, c'est la manière qu'elles ont toutes de vivres une même situation. Elles n'ont pas toutes la même éducation, elles ne viennent pas forcement du même milieu, n'ont pas le même caractère. Et donc ne réagissent pas de la même manière....
Et puis, l'épreuve d'entre les épreuves...

Enfin, il ne me manquait pas grand chose pour le coup de cœur, mais ce livre est un bijou pour moi. Il est rempli de ce que j'aime, j'en ai apprécié chaque page, chaque chapitre, chaque personnage

28 juillet 2013

Nouvelle partenaire !

Si vous lisez un peu les blogs que je suis, vous aurez remarqué que Sybelline (Du temps pour lire) et moi sommes depuis hier blogs partenaires.

Elle a déjà tout écrit dans son article donc je ne vais pas tout répéter, je vais me contenter de confirmer.
On se connait depuis... longtemps :p début 2009. Date à laquelle je me suis inscrite sur son forum. De là on a commencé à parler lecture. Elle a meme lu Mangez le si vous voulez ! avant moi.
Ensuite, comme pour Lux, elle s'est mise à bloguer, comme par hasard à cause de moi.

Et comme elle le dit elle même, on a pas mal de lectures en commun. J'ai lu quelques livres de sa PaL alors que d'autres sont dans ma wish list, et inversement.

C'est donc un bon petit vrai partenariat qui a debuté hier, j'en suis tres contente, ça va etre bien tout ça !


26 juillet 2013

Une irrépressible et coupable passion (Ron Hansen)

Résumé :
1927. La voluptueuse Ruth Snyder est piégée par un mariage violent et sans amour.
Elle n'a plus qu'une obsession : se débarrasser d'Albert, son mari. Pour arriver à ses fins, elle tisse peu à peu sa toile autour de Judd Gray, un élégant représentant en lingerie féminine.
De lettres secrètes en rendez-vous torrides, Ruth l'ensorcelle...
Inspiré par un crime qui a scandalisé l'Amérique, et puisant dans les minutes du procès, les tabloïds de l'époque et les journaux intimes des amants, Ron Hansen nous lire un tableau époustouflant du New York jazzy et alcoolisé des Années folles.

Mon avis :
Alors déjà, comme c'est dit dans le résumé, il faut savoir que c'est une histoire vraie. Pas juste "inspirée", puisque les vrais noms ont été gardés.
Il est donc très facile de savoir comment l'histoire se termine avant même d'ouvrir le livre.
Mais ce qui est intéressant, ce n'est pas la fin, c'est tout le cheminement pour en arriver là.

Ruth, une jolie jeune femme, fait la rencontre un jour d'un homme, Judd, par l'intermédiaire d'un ami. Le coup de foudre est réciproque mais il faudra attendre un peu pour le premier rdv secret. Et quel rendez-vous mon dieu !
Les deux amants vivent une passion torridissme (c'est dire !), alors qu'Albert est devenu (ou l'a toujours été) violent est méprisant envers sa femme.
Le plan se tisse entre les deux amoureux passionnés. Et le roman commence avec la mort d'Albert. Et vraiment, il faudrait être con pour ne pas voir que si Ruth n'as pas tiré, elle est quand même vachement impliquée dans la mort de son mari. Tout n'est que baratin, mensonge.

On suit l'histoire d'amour, de passion, de sexe entre Judd et Ruth, on est témoin de leur amour, puis de leur folie...

J'ai été totalement fascinée par cette  histoire. Ce genre de crimes me passionne. D'autant plus que là, il s'agit d'un mari violent. Mais vraiment, Ruth Snyder était une femme envoûtante, excitante, mais d'une froideur oufissime...
Et puis, bien sur, la fin. Brrr !!!

Le seul vraiment point négatif pour moi serait l'écriture. Si vous voulez le lire, j'espère que vous n'avez peur ni des phrases de 10 lignes avec juste une virgule au milieu, ni des verbes conjugués à des temps limite inconnus... Pour moi, ça, c'était vraiment lourd. Mais l'histoire mérite qu'on fasse un petit effort pour passer au dessus de ça.

21 juillet 2013

[LC] Elle s'appelait Sarah (Tatiana de Rosnay)

Résumé :
Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arretée avec ses parents parla police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frere à l'abri en lui promettant de revenir le liberer dès que possible.
Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv.
Soixante ans apres, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais.
Elle s'appelait Sarah, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'evocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation.

Mon avis :
J'ai hésité très longtemps à lire ce livre.
J'avais peur parce que Tatiana de Rosnay, pour moi, elle n'écrit que de jolies histoires. Peut etre sur un fond un peu triste, mais jolies quand meme. Et 39-45, c'est pas joli.
Mais j'ai sauté sur l'occasion de la lecture commune (et de mon challenge perso) pour m'y mettre. Et puis maintenant que je connais bien le genre de Rosnay, j'étais bien mieux préparée.
Ou pas ! (Cécila Hornus, si tu me lis :p )

A noter que le film est passé il n'y a pas très longtemps à la télé, mais que je ne l'ai pas vu (ba ouais, j'ai voulu attendre de lire le livre en premier).

Donc. Vous savez que la période 39-45 me passionne, m'intrigue.
J'ai finalement été heureuse d'avoir l'occasion de lire l'histoire de Sarah. Et de Julia.

Pendant une bonne partie du roman, on alterne Juillet 1942 puis 2002.
Ça commence par 1942.
Sarah vit dans un appartement, avec ses parents et son petit frère, Michel, 4 ans. C'est le soir. tout le monde dort. Sarah est la première à entendre le bruit de la police et à se réveiller. Elle réussit à réveiller ses parents et comme son frère est encore petit, elle le planque dans un placard secret, invisible contre le mur, et embarque la clé en lui promettant de venir le chercher très vite.
Pauvre petite qui ignore ce qui l'attend.
Dans la rue, elle observe les autres habitants du quartiers, qui eux, ne sont pas délogés. Bonjour chère concierge qui sourit...
Sarah ne comprend pas trop ce qui se passe, personne ne veut rien lui dire, pour la préserver.
Très vite, elle et des centaines d'autres gens sont balancés dans un train. Entassés.
Oui, bientôt le Vel d'Hiv. Puis le camp. Et la séparation avec ses parents.


Le reste, on connaît.
Sarah fait la connaissance de Rachel, qui l'aidera et la boostera pour essayer de retrouver son frère.

Julia est une américaine, quadra et journaliste. Elle est mariée à un français issu d'une famille qui a toujours un peu de mal avec ses origines. Il n'y a bien que la grand-mère de son mari qui l'apprécie. Elle est très malade. En maison de retraite. Sa mémoire est défaillante.
Julia doit écrire un article sur le Vel d'Hiv. Elle, l'américaine ! Mais oui bien sur, à l'école elle a eu des cours sur la seconde guerre mondiale, comme tout le monde ! Mais elle ne sait pas grand chose de l'histoire de France et de cette horreur.
Une nouvelle connaissance lui en apprendra un peu plus, sa famille étant liée à la rafle.

Elle finit par enquêter et remarque vite qu'à un moment, on perd la trace d'une petite fille, Sarah. Elle a bien été dans un camp, mais ça s'arrête là.
Pas de four. Ni de retour en France.
Ça intrigue très vite notre journaliste.
Elle se fait aider par d'autres journalistes, des survivants, des témoins de l'époque...
Elle apprend vite que quelque chose lie Sarah à sa belle-famille. A son beau-père si froid et autoritaire qui ne montre jamais rien.
Dès lors, Julia est complètement obnubilée par Sarah, par son histoire. Elle veut comprendre, elle veut la retrouver, elle veut lui expliquer, lui raconter.

A partir de la moitié du livre, on ne se retrouve plus plongé en 1942. On a vu ce qu'on devait voir, ça nous suffit, maintenant c'est au tour de Julia de tout apprendre.
Sa vie s'en retrouve bouleversée, secouée. Sa vie, mais aussi celle de sa belle-famille et de quelques autres personnes.

Et puis, on apprend enfin le fameux secret. Ce qui lie Sarah à la famille de Julia. On apprend ce qui s'est passé en 42, après la rafle. On apprend ce qui est arrivé à Sarah, à ses parents et à son frère.
Le secret de famille explose. Il crée même un petit "malaise" entre ces gens...

Et comme vous dire... Comment vous dire à quel point j'ai aimé ce livre, à quel point j'ai aimé Sarah et Julia.
A quel point j'ai pleuré, à quel point j'ai eu envie de hurler face à l'horreur de la guerre, de cette inhumanité.
L'écriture est divine, comme toujours. Les personnages sont extra ordinaires. Comme toujours, notre héroïne semble être une femme fragile ou réservée, mais se révèle être d'une force incroyable.
Comme toujours, Tatiana de Rosnay m'a transportée, m'a émue.
Les passages sur Sarah sont tellement forts, on saisit toute l'horreur. Peut être parce que cela concerne une gamine. Mon fils a 8 ans. Comment aurait-il vécu, à cette époque ? Est-ce qu'il aurait eu la maturité de Sarah ? Son courage ? Quelle horreur !
Pendant ces chapitres, j'ai été effrayée, outrée. On s'attache vite à Sarah, à Rachel, à tous ces gens.

Et puis, j'avais hâte que Julia apprenne la vérité, que le secret soit dévoilé, que tous ces gens puissent connaître leur passé et enfin comprendre. Et avancer.

Et même si la fin est terriblement prévisible, elle n'en reste pas moins magnifique.
J'en suis encore toute retournée. Je viens de finir ma lecture et je me demande combien de temps il me faudra pour m'en remettre. Et pour oser regarder le film... Merci beaucoup Madame de Rosnay ♥

Le petit (gros) + de cette edition : des photos du film et une itw du realisateur et de Tatiana de Rosnay






18 juillet 2013

Une chance de trop (Harlan Coben)

Résumé :
Un matin comme les autres, Marc prépare le petit-déjeuner en famille. L'instant d'après, il se réveille sur un lit d'hôpital après douze jours de coma. Ce qui s'est passé entre-temps, deux inspecteurs de police venus à son chevet lui annoncent, le laissant sans voix. Que peut-il leur répondre? Non, il ne sait pas qui lui a tiré dans le dos, tué sa femme et kidnappé Tara, sa fille de six mois. A bien y réfléchir, le plus dur n'est pas de perdre ce que l'on a de plus cher au monde, mais d'être le principal suspect...

Mon avis :
Ça y est, je l'ai enfin fini ! J'avais hâte d'arriver à la fin pour enfin tout savoir et arrêter de me triturer à coup de "ha ouais non mais c'est lui, ça se tient !" "chuis sure qu'elle est dans le coup, cette connasse"
Je me suis sentie bien baladée par l'auteur pendant toute l'histoire. Et finalement, je suis plutôt contente parce que j'avais à peu près deviné qui était un peu derrière la magouille (je dis bien "à peu près" parce que bon, au final y'a toujours un truc auquel on ne s'attendait pas qui nous saute à la tronche.)

J'avais déjà lu un Coben (son dernier, en fait) et j'avais été un peu déçue parce que je ne l'ai pas trouvé aussi extraordinaire par rapport à ce que tout le monde me disait. Je dirais donc que Ne t'éloigne pas est une simple toute petite erreur.
J'ai donc entamé ce livre avec une légère appréhension. Peut être que je serais aussi déçue, que finalement le style de l'auteur ne me convient pas, etc etc.
Que nenni ! Il s'agissait bien d'une erreur de parcours et j'en suis soulagée !

Bref, on commence avec ce fameux petit dej.
Marc se réveille à l'hosto, tout comateux, tout endolori. Une infirmière est à son chevet, à la Nurse Ratched.
Bon, lui il sait comment ça se passe, il est chirurgien alors le protocole à suivre pour annoncer des nouvelles bouseuses aux patients et familles, il connaît. L'infirmière ne tourne donc pas autour du pot 107 ans :  un sacré traumatisme, des coups de feux, tout ça tout ça.
Dans la chambre, deux flics. Votre femme est morte et votre fille, on sait pas ce qu'elle est devenue. Cool le réveil hein.
Évidemment, ces flics le suspectent rapidement. C'est toujours le conjoint le coupable alors bon...

Tout l'histoire gravite autour de Tara. Et du mariage un peu raté de Monica et Marc.
Tout un tas de personnages viennent s'y greffer. Stacy, la sœur toxico de Marc (mais pourquoi elle revient, elle ??), Lenny le meilleur ami avocat et sa femme, une vieille ex, etc etc.
Et d'autres personnages qui n'ont apparemment aucun lien avec Marc ou les autres.

D'ailleurs j'avoue, le passage de narration, un coup Marc qui parle de lui, un coup l'auteur qui parle des autres, ça m'a un peu perturbée par moments, j'ai trouvé ça un peu lourd. D'autant que les changements surviennent en plein chapitre, d'un paragraphe à l'autre. Alors au début, c'est un peu difficile, mais on s'y fait.

Bref. Et donc une rançon, puis une autre, le temps passe, Marc est toujours suspect. Et puis peut être un(e) autre. L'enquête patauge grave dans la semoule mais Marc aime trop sa fille, donc il ne lâche rien. Il veut comprendre.
Comprendre ce qui s'est passé ce matin, qui a tué sa femme et tiré sur lui, qui a pris sa fille. Est-elle toujours en vie 2 ans plus tard ?

On se retrouve embarqué dans une histoire policière hyper glauque, vraiment démoralisante, un truc assez honteux et parfois d'une certaine violence, toute de sang froid.

Et bizarrement, mes personnages préférés auront été les plus violents, les plus emplis de haine. Je sais pas trop pourquoi. Peut être parce que cette affaire est tellement dingue ! J'ai trouvé ça tellement poussé à fond, je me suis sentie obligée d'être passionnée par les méchants...

En bref, j'ai vraiment vraiment VRAIMENT adoré. Pour une fois j'avais une idée du coupable bien avant la fin, mais ça restait vague. Et comme il y en avait plusieurs, ça n'a rien enlevé au suspens ni à la surprise...
Quant à la fin, justement... Et bien, je l'ai trouvée super classe, vraiment.
Donc, un deuxième essai plutôt concluant, je lirai d'autres Coben avec grand plaisir...

16 juillet 2013

Grâce (Delphine Bertholon)

Résumé :
1981. Dans la campagne Beaujolaise, Grâce Marie Bataille, 33 ans, vit avec ses enfants au rythme des allées et venues de son mari, representant de commerce. Quand elle engage une jeune fille au paire polonaise, cette existence bien rangée vole en eclats.
2010. Nathan, son fils, vient la retrouver pour feter Noël en famille. Mais cette année, tout est different. Tandis que d'etranges incidents surviennent dans la maison, les demons du passé menacent de ressurgir...

Mon avis :
Grâce est infirmiere, de nuit. Elle vie quasi seule avec ses deux enfants.
Lise, l'ainée, est un peu casse cou et "garçon manqué" (brrr).
Nathan, le petit bébé, est plutot chochotte. Tellement, que sa mere en arrivera meme à se demander s'il ne serait pas un peu pédé sur les bords, didonc.
Oui, ça fait tres cliché, mais remettons nous dans le contexte. Années 80. Vous vous souvenez de l'epoque ? La musique, les stars, leur style, tout ça ? Bon, Nathan n'a pas vraiment grand chose à voir avec George Michael hein, m'enfin le raisonnement de cette mere "celibataire" peut se comprendre.
En plus, le petit est un artiste. Il dessine de petits details (les cheveux au vent, les nuances de marron) tellement bien, il a un tel coup de crayon...

Bref.
En 1981, Grâce en a ras le bol d'etre toujours seule à la maison. Thomas, son mari, est bien trop absent, il ne remarque aucun changement quand il y en a (ou s'en fout royalement), niveau sexe ça va de mal en pis et en plus, la fille au pair a des gros nichons tout frais.
Alors comme elle est delaissée, elle ecrit. Un journal intime, dans lequel elle s'adresse à son mari (parce qu'elle a passé l'age du "Cher journal" adolescent)
Et croyez moi, elle se lache ! Qu'est ce qu'il se prend le "pauvre" Thomas dans la tronche !

D'un chapitre à l'autre, on alterne entre 1981 et 2010, periode noël.
Nathan, jeune trentenaire père de jumeaux, rejoint sa mere vieillie et malade et sa soeur pour les fetes.
Nathan est toujours chochotte a limite tomber dans les vappes à la simple vue du sang. Lise est toujours la  grande gueule casse cou qui elle, n'a VRAIMENT pas peur du sang.

Quand Grâce "parle" à son mari, on sent, on apprend, que vraiment, son enfant preferé, c'est sa fille.
Pourquoi ? Quelle mere peut avoir un enfant preferé ? Pourquoi sont-ils tous les deux comme ça, et si differents ?

Et puis, le 24 decembre au soir, il se passe un truc vachement bizarre dans la maison. Enfants couchés impatients de la venue du père noël, les adultes sont entre eux, au calme. Et BAM !
Vitre brisée, bruits etranges, ambiance flippante.

Sans parler de l'arrivée plutot inopinée de quelqu'un du passé. Vraiment du passé.
Pourquoi revenir ? Pourquoi maintenant ?
Quels secrets, quelles horreurs peut bien cacher cette famille à priori plutot banale ?

Qu'est ce qui s'est passé 30 ans plus tot dans la vie de Grace, Thomas et leur fille au pair ?

Delphine Bertholon manie ici les mots avec une aisance terrible pour nous plonger dans une ambiance flippante, angoissante.
Vraiment, je me suis plongée dans l'histoire, la tete toujours bourrée de questions, de pourquoi comment...

15 juillet 2013

Swap Saga

Satine a organisé un swap autour des saga/series (sorties en livres et/ou films) dans lequel on devait mettre :
- 2 livres : un de la WL l’autre en rapport avec le thème
- des goodies des séries/sagas que votre swapé a choisi.
- un ou plusieurs marque-pages.
- des douceurs à boire ou à manger.
- Une spécialité de votre région (qui peut entrer dans les douceurs assez facilement).
Voilà pour ce qui est des "choses imposées". Libre à vous d’ajouter d’autres choses.

Et voici mon colis qui me venait de Sandrine :
D'abord, les livres :
Gatsby etait dans ma wish list.
1Q84 je me suis tatée tellement longtemps ! J'en suis ravie !

Ensuite, les douceurs à manger/regionales :
(vas y, dis que ça a l'air TROP bon.)

Le marque-page bijou. Avec le cornet au bout ha ha ! Je n'avais aucun marque-page dans ce style donc je suis vachement contente, jle trouve vraiment cool


Et pour finir, les goodies (qui sont VRAIMENT good !)
The album of George Michael, une de mes idoles depuis toute petite ♥
Vraiment, 10 000 mercis, je suis super super super contente ♥

Un mignon bracelet bresilien. J'adore les couleur et la petite perle au bout

Une parure collier/bracelet (le collier a pris un coup pendant le voyage mais l'avantage avec ce type de bijou, c'est que ça se remet facilement en place)

Une parure collier/bague/boucles d'oreille
Je suis super super super fan du motif !!!

Et puis quand meme, la petite carte pour accompagner tout ça
(et quand j'etais gamine, j'allais chez de la famille à Paris. Au passage, je prenais une plume de paon de leur collection en souvenir.. du coup cette carte a une petite odeur de Madeleine ♥ )

Merci encore Sandrine, je suis super ravie de ce colis ♥