11 novembre 2014

Peine perdue (Olivier Adam)

Résumé :
Les touristes ont déserté les lieux, la ville est calme, les plages à l'abandon. Pourtant, en quelques jours, deux événements vont secouer cette station balnéaire de la Côte d'Azur: la sauvage agression d'Antoine, jeune homme instable et gloire locale du football amateur, qu'on a laissé pour mort devant l'hôpital, et une tempête inattendue qui ravage le littoral, provoquant une étrange série de noyades et de disparitions.

Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités en villégiature, barmaids, saisonniers, petits mafieux, ils sont vingt-deux personnages à se succéder dans une ronde étourdissante. Vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire, emportés par les drames qui agitent la côte.

Mon avis :
L'histoire se passe chez moi. J'étais ravie de lire ces histoires qui se déroulent sur la cote d'azur, là où il n'y a JAMAIS de tempête. Alors pour être inattendue, celle que nos personnages se prennent en pleine figure, elle est vraiment inattendue.
Chaque chapitre raconte une tranche de vie d'un personnage, ou d'un petit groupe. Leurs blessures, leurs malheurs, leurs joies. Ces vies si éloignées finissent par se mêler, les gens se rapprochent ou se séparent.
Tout part d'Antoine, qui, après un match, se fait exploser la tête et se retrouve à l'hôpital.
Et puis, tout fout le camp. La vie est loin d'être belle, ici. La période touristique laisse la place à la grisaille, au froid, au vide.
Je découvre Olivier Adam grâce à Peine perdue et j'avoue que ça me plaît plutôt bien.
Le roman est d'une tristesse absolue. J'ai aimé ces histoires, ces vies, les lieux, j'ai aimé avoir de la peine pour ces gens. L'histoire est superbe.
Les seuls reproches que je pourrais faire sont qu'il y a trop de personnages. J'ai très vite été larguée, il m'a fallu du temps pour me dire qui est qui, ce que j'avais déjà lu sur telle ou telle personne. Et puis, l’écriture. Poétique, certes. Mais les phrases de 10metres, moi, je supporte difficilement. J'ai eu beaucoup de mal à lire et m'habituer au style, mais finalement, ça rajoute à la beauté de l'histoire.
Alors je me pencherais surement sur d'autres romans d'Olivier Adam, un jour.


1 novembre 2014

[Octobre] Bilan du mois

YOUHOU \o/
Octobre a été le mois de mon grand retour dans le monde livresque, après une petite pause de 3 mois, quand même.
(Enfin, deux, mais il m'en a fallu un pour m'en remettre)
Et comme vous l'avez vu, j'ai pas fait les choses à moitié.

Ce mois ci, j'ai lus 10 livres 1/2 (le demi étant en cours)
C'est qu'il a fait beau alors j'ai pu lire au soleil plutôt que sur le canapé-qui-endort-plus-vite-que-son-ombre.

Donc, parmi ces 10 bouquins, il n'y a eu qu'une seule vraie grosse déception, pour Je n'étais qu'un fou de Thierry Cohen. L'histoire n'a vraiment pas pris avec moi.
Micro déception aussi pour Les apparences, mais alors vraiment que la fin hein... Le reste était vraiment bien. J'ai hâte de pouvoir voir le film (youhou Cinémas du centre d'Avignon, si vous me lisez, merci d'y penser).
Mon livre préféré du mois, c'est clairement Le tueur intime. Claire Favan m'a traumatisée à vie.

Globalement, je suis vraiment contente de ces lectures, je n'ai eu que des bonnes surprises et j'ai passé de très bons moments.

Je ne mets pas mes challenges à jour parce que bon, j'ai un peu la flemme. Je ne le ferai peut être même pas pour novembre et décembre (vous allez pas m'emmerder pour 2 mois quand même ?).
De toute façon il n'y a pas eu de progression enÔrmissime, non plus.


28 octobre 2014

Les apparences (Gillian Flynn)

Résumé :
Amy et Nick forment en apparence un couple modèle. Victimes de la crise financière, ils ont quitté Manhattan pour s'installer dans le Missouri.
Un jour, Amy disparait et leur maison est saccagée. L'enquête policière prend vite une tournure inattendue : petits secrets entre époux et trahisons sans importance de la vie conjugale font de Nick le suspect idéal. Alors qu'il essaie lui aussi de retrouver Amy, il découvre qu'elle dissimulait beaucoup de choses, certaines sans gravité, d'autres plus inquiétantes.

Mon avis :
Après avoir vécu à New-York, Nick et Amy arrivent dans le Missouri. Parce que c'est là que Nick a grandi et sa mère est malade alors il veut se rapprocher d'elle.
Amy, citadine pure souche se retrouve en pleine cambrousse. Joie.
Le couple est marié depuis 5 ans. Comme chaque année, Amy fait les choses en grand : elle prépare une petite chasse au trésor pour son mari. Elle sème des indices dans toute la ville, qui l'amènent finalement au cadeau.

Ce matin d'anniversaire, Amy disparaît.
C'est toujours le mari. Tout le monde le sait.
Alors, les flics insistent sur cette piste, sans chercher ailleurs. Pourtant, le passé d'Amy est trouble.
Pendant la fouille de la maison, on retrouve le premier indice de la chasse au trésor.
Alors, les flics mènent leur enquête et Nick se dit que peut être, pour retrouver sa femme, il va faire comme chaque année, sa petite chasse au trésor.

Au fur et à mesure que la chasse (et l'enquête) avance, Nick se rend compte que sa femme n'est pas celle qu'il pensait connaître. Comment a-t-elle pu changer à ce point ?
Difficile de tenter de la retrouver alors qu'il a la police aux miches. Et la presse. Deux animatrices télé s'intéressent au cas Amy Dunne. La 1ere est une habituée des femmes battues et l'autre penche du coté de Nick.
Le public ne sait plus où donner de la tête. Il y a toujours un petit doute qui fait que la confiance n'est pas radicalement à 100%. Il l'a quand même peut être tuée. Il est quand même peut être innocent.

Si l'histoire n'est pas bourrée d'action à chaque page, elle n'en est pas moins intéressante. On découvre Amy à travers son journal intime qu'elle tient depuis sa rencontre avec Nick. En 7 ans, elle en a eu des choses à dire.
On découvre le couple sous un nouveau jour. Les défauts, les cachotteries, la véritable personnalité de Nick ou Amy.

Les apparences n'est pas un vrai thriller. Il ne file pas la chair de poule mais nous fait tout de même nous poser 1001 questions et nous laisse la bouche grande ouverte à chaque nouveau coup foireux ou découverte.
Gillian Flynn a très bien mené son truc, j'ai été embarquée dans l'histoire, j'ai détesté les personnages qu'il fallait détester et j'ai soutenu Nick comme elle voulait.
MAIS j'ai été déçue de la fin. C'est pas une vraie fin. L'histoire n'aurait jamais du finir comme ça, je suis très frustrée.

23 octobre 2014

Je n'étais qu'un fou (Thierry Cohen)

Résumé :
New York, Upper East Side. Samuel Sanderson est un écrivain célèbre et adulé par le public qui profite de sa notoriété pour séduire ses lectrices... Jusqu'au jour où un curieux message lui arrive sur Facebook :"Je suis toi dans vingt ans. Et je viens t'avertir des drames à venir."

Qui se cache derrière cette mise en garde ? Un lecteur dément ? Un confrère jaloux ? Une femme délaissée ? Un proche qui voudrait lui faire changer de vie ?

Ou s'agit-il vraiment de son double ?
Pris au piège, Samuel part à la recherche de son mystérieux messager. Une quête effrénée et paranoïaque qui le conduira aux frontières de l'amour et de l'impossible.

Mon avis :
Je garde un très bon souvenir de J'aurais préféré vivre. Je l'a lu y'a un bon moment mais je me souviens que c'était niais, mignon tout plein, etc. Enfin, une lecture agréable, mêlant le mystique à l'amour.
J'étais donc plus qu'enthousiaste en commençant la lecture de ce dernier roman de l'auteur.
Et... Je n'ai pas pu aller jusqu'au bout...
J'ai peiné tout ce que j'ai pu pour arriver à mi chemin, je pouvais pas continuer à m'acharner...

Samuel rencontre une femme, coup de foudre, l'épouse, a une fille. L'écriture de son premier roman lui prend 2 ans. Succès immédiat.
Alors, petit à petit, Samuel se perd dans son nouveau rôle d'auteur à succès auprès des femmes qui sort un roman par an, il aime ce petit jeu de séduction que lui offrent ses fans.
Et puis, le couple divorce. Samuel vogue ensuite de fan en fan, s'amusant à les séduire, se lassant dès la 1ere nuit finie...
Son moi futur le contact sur FB pour lui taper un peu sur les doigts et le fait réagir.
Voilà.

Les débuts sont chiants. Mais chiants !
Samuel nous parle de chaque femme qu'il rencontre, pendant 3 plombes on a le droit à la même histoire répétée et répétée. Il n'y a bien que le nom de la femme qui change... Ça va, on a compris, on va pas y passer 107 ans non plus.
Je ne sais pas si quelqu'un ici l'a lu jusqu'au bout et me fera regretter de ne pas avoir persisté, mais vraiment, le récit des relations d'une nuit étaient chiants, plats, vides. Indigestes, presque.

Je suis un peu déçue de ne pas être allée jusqu'à la fin, l'idée de l'histoire était plutôt pas mal (même si moi, le coté "mon moi futur me parle" oui bon, non merci ça ira), mais elle a été selon moi mal gérée, voir mal écrite. Dommage.

21 octobre 2014

Le tueur intime (Claire Favan)

Résumé :
À quinze ans, Will a déjà conscience de sa différence. Solitaire, maltraité, il jette son dévolu sur une de ses camarades de classe. Ce qui n'aurait dû rester qu'une banale amourette devient une véritable obsession pour celui qui se révèle déjà comme un prédateur redoutable. Car Will est un tueur en série en devenir qui se construit pas à pas. Lorsqu'il estime le temps venu de livrer ses victimes au monde, il part sur les routes des États-Unis. Sa signature déroutante ne tarde pas à attirer l'attention du FBI. Pourtant, l'enquête de l'unité spéciale s'enlise. Un nouveau profiler, RJ, arrive alors en renfort dans l'équipe. Tous les espoirs reposent sur lui pour démêler les mises en scène de ce tueur diabolique.

Mon avis :
Je ne vais pas garder le suspens plus longtemps : Le tueur intime est le bouquin le plus dingue que j'ai  lu de toute ma vie.
Je crois que même en cherchant très bien, on trouvera difficilement plus horrible comme histoire.
Will grandit dans l'environnement familial le plus craignos du monde. Mal aimé par ses parents, voir carrément négligé, il se renferme sur lui même. Solitaire et chétif, il sert de defouloir à la sale bande du collège.
Sam, nouvelle arrivante en ville, se porte à son secours. Ils deviennent amis, mais Will est clairement amoureux. Obsédé, même.

Quelques années plus tard, le frêle Will a laissé la place à un Will magnifique, séducteur et très sûr de lui.

On connaît tout de Will dès le départ. On connaît son caractère, ses déviances, son coté dominateur.
On sait comment tout ça va finir, à peu près.

Will est le pire tueur en série au monde. Le plus violent, le plus pervers.
Il s'attaque à des femmes qui ressemblent à Sam, qui sont célibataires et sans trop d'attaches.
Les scènes de tortures sont terriblement détaillées et convaincantes. On s'y croirait presque. On capte la souffrance et le désespoir de ces femmes. Tout comme l'inhumanité de Will.

Will, vite surnommé Le Fétichiste, est introuvable. Les victimes s'enchaînent et le FBI n'a réellement aucun indice. Il agit à la barbe des agents, il prend un pied incroyable, il se sent tellement fort !
A se demander comment le FBI va bien pouvoir le trouver...

Ce roman est époustouflant. Les chapitres sont effroyablement longs, mais qu'importe. Je ne pouvais pas lâcher ma lecture, je devais connaître la suite, voir l'évolution des meurtres, de la vie de tous ces personnages. Les actions s'enchaînent, sans pause, alors la lecture fait de même.

L'écriture de Claire Favan est horrible, elle nous prouve qu'on peut être une femme sans être une petite chose fragile et délicate et avoir peut être plus de talent que n'importe quel maître de l'horreur.
Chapeau bas pour ce premier roman.


18 octobre 2014

L'homme qui haïssait les femmes (Elise Fontenaille)

Résumé :
Montréal, décembre 1989. Un matin comme les autres à Polytechnique. Soudain, en plein cours, un jeune homme fait irruption dans une salle, et tout bascule. Il sort de son sac un fusil, abat toutes les filles de la classe, et va poursuivre son carnage dans les couloirs de l'école. Il ne vise que les femmes. Au total, il en tuera quatorze, avant de retourner l'arme contre lui.
Pourquoi cette folie meurtrière, chez un garçon apparemment sans histoires ? Par haine des féministes. Elles lui ont — écrivait-il avant de se tuer — gâché la vie...
A partir d'un fait divers qui traumatisa le Québec, Elise Fontenaille dresse le portrait d'un enfant brûlé. Et ausculte une société qui en moins d'une génération est passée du catholicisme tout-puissant à un féminisme triomphant, non sans heurts.

Mon avis :
Vous n'avez jamais entendu parler de Marc Lépine ?
Je voulais lire ce récit depuis un moment déjà et je suis bien contente de m'en être enfin débarrassée.
Non pas qu'il soit mauvais, non. Juste horrible. Cette histoire est horrible, elle reste bloquée là, en plein dans les tripes.
Pour l'auteure, Marc Lépine devient Gabriel Lacroix.
Né d'une mère québécoise catholique et d'un père arabe, il changera son nom à 14 ans, pour prendre celui de sa mère et renier son père ; un père ultra violent.

Durant la lecture, on en apprend un peu plus sur l'histoire du féminisme québécois, le pouvoir des femmes là bas, les différences avec nous, pauvres féministes européennes.
L'auteure ne nous dit pas que Gabriel a été recalé 2 fois à Polytechnique, pourtant, ça explique bien le pourquoi de cette tuerie.

Gabriel mettra ces échecs sur le dos des femmes, des étudiantes de polytechnique (rappel : en 1989, 10% des étudiants de Polytechnique sont des etudiantEs. Mais comme il leur dira ce jour là : vous prenez la place des hommes).
Alors, le 6 décembre, armé de son fusil, il surgit dans un cours, sépare les femmes et les hommes, faisant sortir ces derniers (prof compris).
Et puis, une de ces femmes essaie de parler, de négocier. Elle se prendra 4 balles.
Si les secours n'avaient pas été prévenus, Gabriel en aurait assassiné bien plus de 14. Durant tout le carnage il ne cessera de hurler sa haine des femmes.

L'auteure a voulu nous livrer une histoire la plus fidèle possible, s'informant auprès des témoins, des survivantes, des proches.
On en apprend plus sur la vie de ces gens, de la société de l'époque, du pourquoi et du comment.
Et de l'après. Une telle tuerie cause évidemment des dommages collatéraux. Entre les victimes par ricochet et la montée du mouvement masculiniste, on ne peut qu'éprouver de la haine pour Gabriel. Ou au minimum un profond mépris.

Difficile de ne pas avoir l'estomac à l'envers durant la lecture, de ne pas penser que tout ça est réellement arrivé.
Je vous laisse avec Google pour pêcher plus d'infos et trouver des archives "fabuleuses" sur le sujet, ce livre étant bien trop court mais néanmoins très bien écrit.

14 octobre 2014

La grand-mère de Jade (Frédérique Deghelt)

Résumé :
Quand Jade, une jeune femme moderne, "enlève" sa grand-mère pour lui éviter la maison de retraite et fait habiter à Paris celle qui n'a jamais quitté la campagne, beaucoup de choses en sont bouleversées. A commencer par l'image que Jade avait de sa Mamoune, si bonne, si discrète ...

Mon avis :
Je garde un bon souvenir de La vie d'une autre. Le seul truc qui m'avait gênée, c'est l'absence de chapitres et les dialogues posés un peu n'importe comment, en vrac, dans la narration.
Pour La grand-mère de Jade, c'est pareil.

L'histoire est magnifique. C'est celle de Mamoune, 80 ans, veuve et campagnarde depuis toujours.
Ses 3 filles (avocates ou médecin) insistent bien pour qu'elle accepte de vivre en maison de retraite, au milieu d'autres vieux dépendants et grabataires.
Rien de plus déprimant pour Mamoune qui a toujours vécu dehors, à l'air frais de la montagne.
Alors, son fils, parti vivre à l'étranger, demande à Jade de l'embarquer avec elle, à Paris, dans son appartement.
Jade garde de merveilleux souvenirs de son enfance chez sa grand-mère. Mamoune était nounou, fille de sage-femme, alors les enfants, elle connaît et elle a toujours pris soin d'eux ; des siens ou de ceux des autres.
Jade hésite. S'occuper d'une personne âgée, c'est pas super rigolo, surtout quand ça n'entre pas dans nos compétences. Mais elle aime tellement sa Mamoune que finalement, la décision se prend toute seule. Elle va passer du calme campagnard à la cohue parisienne. Radical, mais pourquoi pas.

La collocation va permettre à ses deux femmes de faire vraiment connaissance, de se rapprocher et d'en apprendre plus sur l'autre, comme sur elle-même, ou la vie.
Une véritable confiance s'instaure entre elles, comme si elles avaient besoin l'une de l'autre.
Au fil des jours, Mamoune racontera ses secrets, sa vie passée, comment c'était la vie quand elle était enfant. Ça permet à Jade de mieux comprendre sa grand-mère, ses goûts, sa personnalité et sa passion pour... les livres !
Cette grand-mère, si douce, si campagnarde, va finalement avoir tellement de choses à apprendre à sa petite-fille, grâce aux livres, aux romans, aux voyages...

Suivre leur vie ensemble met du baume au coeur, vraiment. Ces deux femmes semblent tellement différentes au début, mais finalement plus le temps passe plus les ressemblances et la compatibilité surviennent.
J'ai adoré. J'ai adoré Jade, j'ai adoré Mamoune, j'ai adoré l'histoire, tout l'amour de Mamoune pour la vie, pour les livres, pour Jades ou pour son défunt mari.
Un livre plein d'amour et de poésie.

7 octobre 2014

Pétronille (Amélie Nothomb)

Résumé :
« Au premier regard je la trouvai si jeune que je la pris pour un garçon de quinze ans. »

Mon avis :
Amélie cherche une compagne de beuverie. Le bon alcool, ça se partage, on n'en profite pas en solo.
Lors d'une séance de dédicace elle rencontre Pétronille. Elle a lu tous les romans de l'auteure et s'avère être la personne idéale pour boire un bon champagne.
Pétronille est complètement flinguée. Impulsive, elle n'a pas sa langue dans sa poche et est complètement délurée.
Chacune a du mal à s'adapter à la vie de l'autre. L'une trop ceci, l'autre pas assez cela... Heureusement qu'il leur reste l'alcool pour s'entendre.

Mais finalement, une vraie amitié s'installe entre elles. Pétronille embarque vite sa nouvelle (seule ?) amie dans ses délires, sa vie complètement barrées, ses habitudes.

J'ai adoré cette Pétronile. Complètement barge et immature. Ça m'a beaucoup amusée d'imaginer Amélie Nothomb qui passe ses soirées à se descendre du bon champagne par bouteilles entières, finir la nuit complètement ivre et s'effondrer par terre en pyjama orange.

Décidément, j'admire vraiment comment l'auteure manie les mots. Son écriture est tellement divine, ses histoires sont fascinantes. J'ai été transportée de la première à la dernière page. Je crois que je deviens fan d'Amélie Nothomb.

Ho et la fin, parlons en !! Enfin non, je vous laisse la surprise, mais j'ai vraiment adoré ♥

6 octobre 2014

Trois enfants du siècle (Cyril Massarotto)

Résumé :
Trois enfants du siècle pris au piège de leurs antagonismes et de leurs désirs.

France a vingt ans, elle est belle et vit dans le XVIe. Sur les Champs-Élysées, elle fait la connaissance de Salim, une "racaille". Elle l'invite à une soirée où elle doit retrouver Matthias, fervent adhérent d'un groupuscule d'extrême droite.

La rencontre entre les deux jeunes hommes est explosive. Surtout lorsqu'ils se rendent compte que pour France, il n'est pas question de faire un choix : elle veut coucher avec eux deux, ensemble, sinon rien. Un périlleux ménage à trois commence.

Salim et Matthias parviendront-ils à passer outre leurs convictions, leurs idées reçues, leur méfiance ? Et France, que veut-elle exactement ?

Mon avis :
Changement de cap radical de l'auteur !
Ses précédents romans n'étaient que paix, amour et beauté. Celui ci n'est que haine, sexe et violence.

France a le coup de foudre pour Salim puis Matthias. Ils sont pourtant tellement différents. Un jeune beur de banlieue et un islamophobe (pas raciste, on te dit) qui doit faire 3 fois sa taille.
Elle les fait se rencontrer le soir même, lors d'une petite fête entre prout-prout. Évidemment, ça finit rapidement en carnage, ce n'est le milieu ni de Matthias ni de Salim.
Mais ces deux empafés aiment tellement France, ils ne la connaissent que depuis quelques heures et déjà ils ne peuvent plus se passer d'elle.
Alors, ils font des efforts. Ils n'ont pas trop le choix, c'est ça ou rien. Et avec France au milieu qui ne tolère pas la moindre violence, autant vous dire que des efforts, ils vont en faire !

Et puis, finalement, ces deux opposés se trouvent rapidement  des points communs, des liens.
Encore un peu et tu vas voir qu'ils vont devenir potes, presque. En même temps, ils couchent avec la même nana alors bon...

Au fil des chapitres, on apprend la vie de chacun des personnages, leurs origines, leur enfance, leur parcours.
On ignore simplement pourquoi France a magouillé ce plan. Pourquoi un ménage à 3 avec un islamophobe et un arabe (bon musulman, mais pas trop non plus) ?

Ces trois là ont tellement de haine et de violence en eux qu'ils nous la crachent en pleine figure et nous dégoûtent. On comprend leurs arguments, ils savent bien parler pour faire circuler leurs idées, trouver des adhérents/adeptes, c'est ça qui effraie !

Et puis, la fin... Comment se sortir de ce foutoir ? Parce que soyons honnêtes, aucun des trois ne pourra tenir bien longtemps dans cette histoire.

L'histoire de Salim, Matthias et France est terriblement actuelle.
En lisant le résumé j'ai eu peur de ce qui m'attendait. Dans quoi Cyril Massarotto a bien pu s'embarquer, lui qui m'a toujours fait rêver... Et évidemment, je suis encore tombée dedans comme une bleue. J'ai pas rêvé non, mais il m'a fait réagir, réfléchir, comme toujours, en fait.
Et c'était trop bien !
Le seul point noir c'est que le livre est comme l'histoire de ce triangle amoureux : trop court.

5 octobre 2014

Merci pour ce moment (Valérie Trierweiler)

Résumé :
Un jour, un amour violent a incendié ma vie. Il avait quatre enfants. J’en avais trois. Nous avons décidé de vivre ensemble. Mais la politique est une passion dévorante. Parti de très loin, François Hollande a été élu président de la République. J’ai été aspirée dans son sillage.
Le pouvoir est une épreuve pour celui qui l’exerce, mais aussi pour les siens. À l’Élysée, je me sentais souvent illégitime. La petite fille de la ZUP en première dame : il y avait quelque chose qui clochait.
J’ai appris l’infidélité du Président par la presse, comme chacun.
Les photos ont fait le tour du monde alors que j’étais à l’hôpital, sous tranquillisants. Et l’homme que j’aimais a rompu avec moi par un communiqué de dix-huit mots qu’il a dicté lui-même à l’AFP, comme s’il traitait une affaire d’État.

Mon avis :
J'étais pas super partante pour cette lecture. J'ai encore un peu de mal à l'assumer même.
Je ne suis pas fan de la vie privée des gens (surtout des personnalités politiques), et tout cet étalage a plutôt tendance à me repousser.
Je ne comprenais pas l'engouement autour de ce récit. Rupture de stock dès sa sortie ? VRAIMENT ? François Hollande est le président le plus impopulaire et ce bouquin se vend d'un seul coup à 400 000 exemplaires ? Soit les électeurs sont masochistes, soit je sais pas...
Et comme a dit une copine sur twitter : Si des milliers de gens sont prêts à claquer 20 balles dans ce bouquin, désolée, mais c'est pas la crise.

Bref, j'ai ouvert ce bouquin avec un sacré paquet d'à priori. Mais je suis du genre curieuse et puis j'avais la possibilité de le lire alors ma foi. Et vu le nombre de pages, au pire, ce ne sera pas trop de temps de perdu.
Je l'ai lu dans la journée.
C'est un livre qui se lit incroyablement vite. Les chapitres sont longs mais finalement, ça passe tout seul. Non pas que l'histoire soit hautement palpitante "han je veux trop savoir ce qui arrive après" (parce que de toute manière, l'histoire, on la connaît). C'est simplement que finalement, ce récit est plutôt """intéressant""".

La vie privée du couple est abordée, mais de manière très sommaire. Valérie Trierweiler nous parle simplement de leur rencontre, de comment ils sont bêtement tombés dans les bras l'un de l'autre, et leur rupture.
Elle nous raconte le coté destructeur de son amour pour François Hollande, sons aveuglement total, et l'explosion de la rupture.
Se faire larguer c'est jamais drôle, mais dans ce contexte, ça l'est clairement pas du tout du tout. Personne n'aurait voulu être à sa place.
On apprend ainsi que François Hollande est du genre petit connard. Son arrivée à l'Elysée a complètement anéanti son humanité. Il est devenu froid, distant, méchant, violent et surtout un putain de manipulateur. La claque pour Valérie. Des claques, elle s'en prendra un sacré lot durant ses 20 mois de première dame.

Valérie Trierweiler nous raconte aussi ses origines, son parcours (de la ZUP à l'Elysée), son métier de journaliste et bien évidemment, ses engagements humanitaires.

Merci pour ce moment ne méritait pas tout cet engouement, il y a certainement plus intéressant à lire dans cette rentrée littéraire, mais ça reste un livre sympa pour en apprendre un peu plus sur l'enfer des premières dames de France, et connaitre un peu mieux cette ex-premiere dame dont on sait peu. Je sors de cette lecture pas spécialement euphorique mais pas déçue non plus.

4 octobre 2014

Bord cadre (Jean Teulé)

Résumé :
Un atelier de peinture fut le théatre de leur coup de foudre. Il n'y avait que l'art et leur ami Sainte-Rose pour réunir Marc et Léone ainsi, miraculeusement.
Or, Sainte-Rose ne hait rien tant que les belles histoires. Insidieusement, le bon maitre offre à Marc, romancier de son etat, un sujet en or : une histoire d'amour qui commencerait comme la leur. Et qui finirait mal, très mal. Voilà Marc et Léone engagés dans un dangereux jeu de roles.

Mon avis :
Maurice Sainte-Rose est un peintre de talent. Ou alors completement megalo. Il est fasciné par la mort, ses peintures sont toutes plus glauques les unes que les autres. Il ne peint que le malheur.
Il a commencé avec des foetus de canards pour finir par des humains. Toujours les yeux fermés, les paupieres violet.

Pour son prochain chef d'oeuvre, il voit les choses en grand. Il veut la perfection absolue.
Il veut s'inspirer du couple formé par ses amis. Il veut voir le desespoir et la tristesse dans leurs yeux. Ils s'aiment tellement fort, ils arriveront bien à se haïr aussi passionément... Et puis, s'ils n'arrivent pas à se separer, il les aidera, c'est pas un probleme !

Entre Marc et Léone, c'est LE coup de foudre, l'amour passionnel, fort, fusionnel, parfait.
Et puis, de l'amour à la haine, il n'y a qu'un pas, que nos chers amants auront vite fait de franchir.
Ils se haissent, se dechirent, se detestent.
Pendant que le couple vol en eclat, le tableau devient oeuvre d'art.

Mais plus la passion est forte, plus la fin est violente. L'amour, la vie, l'art, tout est pareil.

L'ecriture de Jean Teulé reste celle que l'on connait : crue, vulgaire, trash. L'histoire est passionnante, vraie, l'amour, la passion, la haine.
Si l'on aime Teulé, on adorera Bord cadre. Ce court roman est fabuleux

2 octobre 2014

Cupcake Club, tome 3 : Péché mignon (Donna Kauffman)

Résumé :
C’est Noël sur la petite île de Sugarberry – le moment idéal pour se laisser tenter par des friandises… ou par un homme. Kit est tombée dans la pâtisserie dès son plus jeune âge. Mais lorsque l’entreprise familiale est vendue sans son accord par un beau-frère peu scrupuleux, Kit doit trouver une autre recette pour réussir sa vie. Elle vient de lancer un site de vente en ligne de mignardises quand elle tombe sous le charme de Morgan.

Mon avis :
Après un tome 2 qui m'a bien ennuyée et dont j'ai tout oublié, je dois dire que je suis plutôt contente de ce tome ci.
L'histoire n'est évidemment pas palpitante, ça parle d'amour et de bouffe, c'est de la chick litt et la fin est prévisible à mort. Mais quand même, ça reste un petit roman bien mignon, une bouffée d'air frais qui fait du bien.

Même si tout cet amour, toute cette entente entre les différents personnage, cette paix absolue ne sont pas franchement crédibles, c'est une recette qui marche.
Les personnages restent attachants, même s'ils peuvent devenir insupportables (pardon mais Lani, j'en peux plus), leur bonheur fait plaisir à lire. Morgan et sa nièce sont définitivement mes préférés.

Évidemment, on sait dès le départ comment ça va finir pour Kit, mais ma foi, l'absence de suspens n'est pas dérangeante, l'histoire se lit facilement, on prend 10kg par page dès que ça parle gâteau.
Mais la vie sur Sugarberry vend du rêve et c'est tout ce qu'on demande à de la chick litt



9 juillet 2014

Darling - Avignon 2014

Hier apres-midi, je suis donc allée voir Darling au théatre, adapté du roman de mon Jean Teulé preferé.

J'etais au taquet dès le matin
Oui, j'ai embarqué le bouquin, j'étais prête à le faire dédicacer par Claudine Van Beneden, qui interprète donc notre Catherine-Darling.

Deux artistes sur une toute petite scène dans une toute petite salle.
49 places donc autant vous dire que quel que soit l'endroit où l'on est, on est très bien placé.
Deux artistes parce que bien sur, il y a le jeu, les dialogues (enfin, c'était surtout des échanges de longs monologues) mais il y a aussi beaucoup de chant et de guitare.
Claudine Van Beneden a une voix absolument merveilleuse et Simon Chomel est complètement dingue avec simplement une guitare dans les mains. (non mais il est sous acide, non ?)

Je ne vais pas raconter l'histoire, on la connaît, il suffit de livre le bouquin.
Le spectacle en est une adaptation hyper fidèle. On reconnaît le style Teulé, le livre est presque simplement lu.
Claudine Van Beneden est Darling, elle a un jeu extraordinaire, un jeu juste. Elle est authentique.
J'ai été totalement bluffée par les comédiens. A eux deux, ils interprètent tous les personnages. Darling, ses parents, ses frères, son mari, ses enfants. Un immense talent.

J'ai passé 1h30 absolument fabuleuse, j'ai applaudi comme une tarée et évidemment, à la fin, j'ai bien bien pleuré, tellement tout était parfait et terriblement puissant.

Ma seule petite déception c'est qu'après, j'aurais vraiment aimé pouvoir rencontrer la comédienne (ouais le mec à la limite je m'en cogne), faire des photos (et donc lui faire signer le livre, ha ha), mais ça n'a pas été possible.
Il y avait aussi un livre d'or pour y écrire un message destiné à Darling (remis en mains propres par Jean Teulé, sivouplé), mais on ne l'a pas trouvé. Pourtant, un livre sur une petite table à l'entrée, c'est pas compliqué à trouver.
Dommage.

Mais la pièce est une véritable réussite. Si vous avez l'occasion de venir à Avignon ce mois ci, n'hésitez pas une seconde. (Je serais ravie de vous accompagner)
(Sinon, la compagnie Nosferatu est au Puy en Velay, si jamais)

Je finis sur une mini-courte video, pour vous donner juste une petite idée de la chose





30 juin 2014

[Juin] Bilan du mois


Et voici enfin le bilan de ce mois ci
Un mois loin d'être exceptionnel mais pas décevant pour autant.
J'ai lu 6 livres. A une lenteur assez hallucinante. Les beaux jours arrivent et ma motivation s'en va.
(Bon, le 7eme est kazifini, mais il compte pas)
Parmi ces 6 livres, il y a eu Avant toi, un coup de coeur extraordinaire.
Et puis Un sur deux, une vraie belle découverte qui m'a donné très envie de lire les autres Mosby (ça va, y'en a que deux, ça va être jouable).
Et que dire de Séquestrée ??

Juin a donc été plutôt pas mal au niveau de la qualité.
A voir si en juillet je ferai mieux.





(bon et le suivi des challenges arrivera plus tard *Pas à jour*)

23 juin 2014

Incubes (Anthony Holay)

Résumé :
Un couple, qui vient de perdre leur enfant, décide de s'isoler du monde en louant un chalet à la montagne pour les vacances. Mais, tandis que la femme se remet difficilement de ce deuil, l'homme commence à percevoir des formes inquiétantes dans l'obscurité...

Mon avis :
Justine a accouché il y a peu d'un bébé mort-né.
Évidemment, c'est une épreuve terrible et pour la surmonter, le couple s'échappe dans la montagne.
C'est une idée du mari qui veut sauver son couple.
Lui est chaud bouillant pour avoir un nouvel enfant rapidement. Justine elle, ne fait que dormir, peut être pour ne pas affronter la vie.

Le mari vit sa vie tranquillement dans ce chalet qui parait très accueillant.
La montagne est envahie par la neige, tout est bloqué alors on s'occupe comme on peut.

Très vite, des bêtes étranges rodent autour du chalet. L'homme n'en dort pas de la nuit, submergé par la peur et la paranoïa.
Que veulent ces monstres ? Sa vie ? Celle de Justine ?
Peut être.

Ce couple va vivre l'enfer ultime en quelques jours.
Ce huis clos nous plonge dans une atmosphère étouffante, effrayante, pour finir par la folie.
L'enfer, dans un coin perdu du trou du cul du monde. On pense qu'il ne peut rien arriver, et finalement ce qui arrive dépasse nos cauchemars.
Un couple qui perd un enfant est un couple qui a tout perdu.

Difficile de faire un avis plus étoffé sans risquer de trop/tout raconter. Cette histoire est bien trop courte. (Je ne vais pas dire que c'est dommage parce que bon, il se passe suffisamment de trucs sans en rajouter hein)
Bravo à Anthony Holay pour avoir si bien maîtrisé le sujet et pour m'avoir plongée en si peu de pages dans une flipouille de dingue, et merci pour la découverte.

22 juin 2014

Comment braquer une banque sans perdre son dentier (Catharina Ingelman-Sundberg)

Résumé :
Märtha, Stina, Anna-Greta, le Génie et le Râteau, 80 ans au compteur, dépérissent dans leur maison de retraite de Stockholm. Une nourriture insipide, un traitement affligeant, des sorties de plus en plus rares et de constantes restrictions : franchement, ils seraient mieux en prison ! Au moins, les détenus ont droit à des promenades quotidiennes. Quand la direction de la résidence décide de réduire le budget « décorations de Noël », la coupe est pleine. Ils ne resteront pas une minute de plus dans ce mouroir. Märtha a une idée géniale : ils vont commettre un délit et faire en sorte d’être condamnés pour s'installer en prison. Un crime qui fera du bruit ! Quant aux bénéfices, ils les redistribueront aux pauvres et aux vieux de ce pays. Si Robin des Bois l’a fait, pourquoi pas eux ? À grand renfort de déambulateurs, la bande part s’installer au Grand Hôtel pour mûrir le casse du siècle. Après tout, quand ils seront riches, cette petite note ne sera qu’une pure formalité à régler. Sauf que… tout ne se passe pas comme prévu. L’aventure s’emballe et notre bande de délinquants plus du tout juvéniles perd littéralement le contrôle. Vivre dans l’illégalité, ça a un prix !

Mon avis :
Nos petits vieux en ont marre. On les traite comme des bébés, on les force à bouffer plus de gélules que de vrais aliments, on les sort jamais et en plus il y a de plus en plus de restrictions.
Ils en ont un peu ras le bol d'être mal traités et de vivre dans la précarité à cause de la radinerie du directeur.
Alors, dans un élan de folie, ils décident de s'échapper de là. Leur but ?
Finir en prison. Là bas, c'est la belle vie. 3 repas par jour, des promenades. Ce sera toujours mieux que coincés dans cet hospice.
Märtha devient vite la cheffe de file. Elle est intelligente, débrouillarde et lit beaucoup de thrillers alors y'a pas de raison.

Mais n'est pas malfrat qui veut ! Alors ils y vont petit à petit. Leur premier vol est assez catastrophique mais finalement, ils maîtrisent plutôt pas mal, les vieux. Il faut dire que chacun a un talent qui peut servir pour cette aventure.

J'ai tout adoré dans ce roman.
Ces vieux sont tout bonnement adorables. Et puis d'ailleurs, qui irait soupçonner des retraités en déambulateur, hein ?
Ils sont vraiment très débrouillards. De vrais gosses, en fait. Avec toute leur naïveté et leur maladresse. Moi, je suis tombée sous le charme, complètement.

Et puis, les braquages. Leurs aventures sont farfelues, ils élaborent des plans énormes et finalement rien ne se passe jamais comme prévu.

Mais finalement, tout ça pour quoi ?
Est ce que cette maison de retraite est vraiment l'enfer ? La prison est-elle mieux ?

Tout n'est pas parfait selon moi, mais cette histoire fait sourire et fait du bien au moral, un vrai bon moment de détente très agréable.

18 juin 2014

Swap Born in the usa

Ce swap a été organisé par Mélanie et Guillaume. Je ne suis pas particulierement fan des USA, mais il y a cette culture que j'aime plutot beaucoup. Et puis, Born in the USA est une chanson que je venère.
Donc, j'ai quand meme decidé d'y participer, en esperant que ma binome aurait plein d'idées interessantes.

Le colis devait contenir :
- Un livre d'un auteur américain
- Un livre ayant un rapport avec les Etats-Unis
- De la nourriture ou une boisson americaine
- Une surprise en rapport avec le thème
- Et bien sur, une petite carte

J'etais en binome avec Maya et voici ce qu'elle m'a envoyé (je m'excuse 10 000 fois par avance pour le flash foireux :/ et j'avais la flemme de refaire les photos alors va falloir vous en contenter :p ) :

Le lot de cadeaux




Les livres



La bouffe
Et les surprises

Et bien sur la petite photo de groupe


Je suis RA VIE.
La pate à tartiner à la fraise c'est juste enorme ♥
Merci enormement Maya, pour ton premier swap tu t'en es super bien tirée ^^






14 juin 2014

La nostalgie heureuse (Amélie Nothomb)

Résumé :
Tout ce que l'on aime devient une fiction.

Mon avis :
Mars 2012, Amélie doit participer à une emission télé. Et donc, retourner au Japon.
De retour là bas, elle se souvient de toutes ses années au Japon, son quartier, son ecole, son amoureux, sa nounou.
En embarquant la caméra dans son univers, son oxygene, elle y amene egalement le lecteur. On apprend sur le Japon, la maniere de vivre, les souvenirs d'Amélie Nothomb.
On y croise Rinri, son fameux amour de jeunesse pour lequel elle a encore enormement d'affection...

Si l'histoire est assez plate, voir ennuyeuse, le style de l'auteure rend la lecture plus agréable et on se met à tres bien imaginer les gens et le Japon.
J'ai beaucoup aimé les personnages croisés, les descriptions des paysages, l'emotion d'Amélie Nothomb, sa nostalgie. Le Japon lui fait du bien et c'est vraiment tres touchant de lire tout ça, mais finalement, l'histoire ne m'a pas accrochée.

Ma note :
♥ ♥