7 avril 2018

La maison de poupée (M.J. Arlidge)

Résumé :
Une jeune fille se réveille dans un lit qui n'est pas le sien. Plus inquiétant : la chambre dans laquelle elle se trouve n'est qu'un décor reconstitué dans une cave dont elle est prisonnière. La panique monte. Comment a-t-elle atterri ici ? Et pourquoi ?
Pendant ce temps, des promeneurs font une découverte macabre : le corps décomposé d'une femme sur une plage. La disparition de la victime remonte à plusieurs années sans jamais avoir été signalée : la famille continuait de recevoir des nouvelles via les réseaux sociaux et n'avait donc aucune raison de s'inquiéter.
Pour la détective Helen Grace, c'est la preuve que le meurtrier qu'elle traque est pervers, mais aussi intelligent et manipulateur. L'heure tourne. Et quelque part, une autre femme lutte pour sa survie...

Mon avis :
Quel plaisir de retrouver Helen Grace, cette véritable Wonder-Woman qui n'a peur de rien. Ou si peu.
J'aime vraiment ce personnage. Elle est cassée, pleine de fêlures, mais reste malgré tout la tête haute, elle fonce, elle affronte. (Elle doit être bélier, je ne vois que ça).

On retrouve notre flic préférée pour une enquête plutôt glauque. Un cadavre retrouvé enterré dans la plage. La jeune fille a été enfermée, affamée, privée de lumière. Une souffrance absolue. Et absolument aucun indice puisque visiblement ses comptes sur les réseaux sociaux étaient toujours alimentés, elle serait pourtant morte depuis des années.

Au même moment, une autre jeune femme se réveille séquestrée dans une cave, sans lumière. Mais cette fois, malgré son compte twitter actif, ses parents s'inquiètent parce que malgré tous ses problèmes, ce n'est absolument pas son genre de partir "comme ça".

Helen fait rapidement le lien entre les deux femmes. L'une est morte mais l'autre peut encore être sauvée, il va falloir faire vite. Mais sans indices ni début de piste...
Pendant ce temps, la victime vit dans la terreur et perd peu à peu tout espoir.

En parallèle, il y a toujours le conflit entre Helen et Harwood. Enfin il n'y a bien qu'Harwood qui y accorde une quelconque importance. Mais cette fois, c'est allé beaucoup trop loin.

On retrouve donc tout ce qui a fait le succès d'M.J. Arlidge : des personnages qu'on adore, d'autres qu'on a envie de tuer, des chapitres courts qui s'enchaînent, de l'action qui s'essouffle peu (ou pas du tout), du suspens, une tonne de questions et une écriture très efficace.
Encore une fois j'ai adoré, même si selon moi on est un peu en dessous du Furet. Je n'ai pas vu le temps passer, ça se lit toujours (trop) vite et j'ai hâte de lire le 4eme épisode.

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